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MÉTHODE SOU N'ELLE
.uttique du compartiment consacré à l'échauffement préalable de la fonte. A ce moment, les parois de ce compartiment, de même que la fonte qu'on en retire, sont portées au rouge vif; le four de puddlage proprement dit est lui-même élevé à la température du blanc éblouissant, et la sole est recouverte d'une épaisse couche de scorie dont la partie centrale et supérieure a toute la fluidité de l'eau. Cette température -baisse dès que l'on ouvre la porte de chargement ; on provoque d'ailleurs le raffermissement de la sole en jetant à la
POUR LA FABRICATION
UR.
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Environ 16 minutes après la fermeture de la porte, le four qui s'était considérablement refroidi à la suite du chargement, revient à la température blanche : la fonte commence à se ramollir et à se désagréger: Deux aides s'établissant aux deux portes de travail, favorisent
dès lors constamment cette désagrégation. Après un travail soutenu, pendant lequel se relayent au besoin les
deux aides de chaque brigade, la fonte est complete' ment divisée, sinon fluide ; il ne reste plus alors qu'à y
ajouter, à l'état de mélange intime, les battitures du
pelle sur le pourtour, de manière à recouvrir la paroi intérieure des canaux d'air (Pl. VI) , les crasses riches exprimées par l'action du marteau frontal, des loupes qu'on vient d'élaborer. Cette préparation du fourneau absorbe 5 minutes, et il faut à peu près le même temps pour que les 6 ouvriers introduisent dans le four la charge de fonte et de ferraille, et referment, en la calant avec soin,
laminoir, c'est-à-dire le réactif oxydant, sous l'influence duquel se gazéifie, dans la période suivante, la majeure
la porte de chargement. Comme dans la plupart des fours à puddler, les deux portes de chargement ou de
sous l'influence d'une température graduellement croissante, le mélange de fonte et de battitures préparé dans la seconde période. Il s'exécute au moyen d'un ringard à crochet, avec lequel l'ouvrier laboure incessamment la masse. Bientôt le carbone se gazéifie en réagissant
travail offrent chacune une ouverture assez large p our que
les ouvriers y puissent introduire les ringards et exécuter les diverses manipulations qu'on va décrire : après le chargement, et dans la première partie de la période suivante, ces orifices sont fermés par des plaques qu'on
peut déplacer à volonté sans remuer les portes ellesmêmes.
La majeure partie de la période de fusion est pour les ouvriers un temps de repos, sauf pour le chauffeur dont le travail sera au reste décrit ci-après, lorsque j'aurai fait connaître les particularités du travail principal. Avant de quitter l'emplacement où ils s'étaient réunis, les 6 ouvriers puddleurs doivent cependant introduire une charge de fonte froide dans le compartiment qu'ils viennent de vider.
partie du carbone de la fonte. Les ouvriers interviennent ainsi pendant 22 minutes, en sorte que la durée moyenne de la seconde période est de 58 minutes. La troisième période est consacrée au puddlage proprement dit : ce travail consiste à brasser activement,
sur les oxydes de fer; il produit un bouillonnement croissant d'abord avec la température et qui, après 15 minutes, atteint son maximum. Après un nouvel intervalle de to minutes, la masse
ferreuse commence à s'épaissir et le bouillonnement diminue d'intensité. On ne peut plus dés lors exécuter le travail du brassage au moyen du ringard à crochet ; il faut employer un ringard droit à biseau , au moyen duquel on soulève la masse ferreuse pour la retourner, en la déplaçant successivement, de proche en proche, à deux reprises et dans deux sens opposés. Cette dernière partie du puddlage dure environ 121111-