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nutes ; la troisième période dure donc en tout 57 minutes. Le maître puddleur qui n'intervient jamais dans la deuxième période et qui pendant la troisième n'apporte qu'accidentellement son concours à ses aides, exécute au contraire presque exclusivement le travail rude et soutenu qui constitue la quatrième période. Chaque maître agissant sur la moitié de la charge placée devant la porte où il travaille, rapproche par voie de soudage les parcelles de fer spongieux qui ont pris nature et en forme successivement cinq loupes. La partie du travail qui exige l'intervention des ouvriers est alors terminée. On ferme, au moyen des plaques mobiles, les ouvertures des portes de travail ; on soumet les loupes à un violent coup de feu pour en mieux souder les éléments et les préparer à supporter le travail mécanique ; enfin, on retire successivement les dix loupes par la porte de travail la plus rapprochée du marteau sous lequel elles doivent être cinglées. Le cinglage et le laminage s'exécutent d'ailleurs par des ouvriers spéciaux dans les mêmes conditions, bien qu'avec moins de dextérité, que
dans la plupart des forges au charbon de terre de l'Occident. Enfin, dès que la dernière loupe est sortie, on recommence la même série de manipulations. En résumé, la durée des diverses subdivisions à dis-
tinguer dans le travail d'une charge peut s'évaluer moyennement ainsi qu'il suit : période. Chargement : Étendage des crasses de marteau. Chargement de la fonte. période. Désagrégation de la fonte :
.
h
0 03
6,
5°
O. i6) Échauffement Désagrégation et mélange des battitures. o. 22 reporter
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POUR LA FABRICATION DU FER.
MÉTHODE NOUVELLE
58 o
Report 5' période. Puddlage : Travail au ringard courbe. au ringard à biseau. tie période. Formation des loupes Façon des loupes Application d'une chaude suante. Sortie des loupes. Total
oh.44, oh
o
.
.
" 07
o 15 o ..5 o. 52 o .itt 55
Au commencement de la semaine, lorsque le four n'est
point encore complètement échauffé, le travail marche un peu plus lentement. Chaque semaine d'ailleurs, il se
produit dans les appareils mécaniques des dérangements de peu d'importance, mais qui entraînent toujours, dans le travail du four, un léger ralentissement. En
résumé, dans une semaine de travail durant exactement 128 heures, on n'exécute dans le four que 64 opérations : il faut donc compter moyennement 2 heures
pour la durée de l'élaboration d'une charge. La conduite du feu dans les diverses périodes que je viens de mentionner offre des particularités dignes de remarque et dont la stricte répétition importe au succès du travail.
On fait varier de deux manières la quantité de chaleur dégagée dans l'unité de temps : en modifiant au
moyen de registres la quantité d'air admise dans le foyer et dans le laboratoire ; en chargeant dans le foyer, *traversé par un courant d'air constant, du ligneux frais eu quantité plus ou moins considérable et à des intervalles plus ou moins rapprochés. La constance du courant d'air dans un milieu rempli sur une grande hauteur de carbone en ignition, fait naturellement.. affluer en quantité constante , dans le laboratoire, le mélange d'oxyde de carbone et d'azote produit dans la région inférieure de ce milieu; ,mais