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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA. FABRICATION DU FER.
l'abondance et l'énergie calorifique de ce courant se trouvent considérablement accrues dans le temps qui suit immédiatement une nouvelle charge de ligneux, par suite de la formation instantanée, à la partie supérieure du foyer, d'un gaz plus combustible que celui qui provient de la partie inférieure. On combine ordinairement ces deux moyens d'action, c'est-à-dire l'introduction d'une plus grande quantité d'air et d'une charge considérable de ligneux aux époques où il con-
donnant la totalité du vent et en remplissant de ligneux toute la capacité du foyer. Le four, où il ne se dépense plus de chaleur jusqu'au moment où la dernière loupe en est extraite, se maintient à cette température par la seule addition de quelques bûches. Le foyer se "vide donc en partie ; aussi est-il nécessaire de faire , ainsi qu'on l'a dit, une charge considérable de ligneux pour le coup de feu par lequel on prélude toujours à l'élaboration d'une nouvelle charge. Chaque charge de 476 kilogr. donne, en moyenne, 455 kilogr. de fer puddlé brut : la production de chaque four monte par jour à 5.455 kilogr., et par semaine à 29.loo kilogr. Lorsqu'il ne survient pas d'accidents aux appareils mécaniques, et lorsque , en conséquence, le travail métallurgique peut être suivi avec régularité, on consomme par four et par semaine, en 128 heures de travail effectif, 29,42 de ligneux, provenant d'un mélange d'épicea (abies excelsa L. D.), de pin sylvestre (pinus sylvestris L.) et de hêtre (fagus sylvatica L.), dont le mètre cube massif pèse 595 kilogr.
vient de donner un violent coup de feu. Au commencement de la première période, on donne
un fort coup de feu, afin de réchauffer le four et d'amener la fonte aussi promptement que possible au
point de fusion. Dès qu'on a atteint ce terme
on
modère le vent et l'on diminue les charges de ligneux, afin de produire une désagrégation plutôt qu'une fusion tout à fait complète.
On continue d'opérer à une température modérée dans le commencement du puddlage au ringard courbe;
puis on augmente graduellement la température, de manière à la porter au maximum dans la seconde subdivision du même travail où le fer prend nature. On évite soigneusement de forcer le feu dans la partie de la quatrième période, qui est consacrée à la formation des loupes : on n'ajoute point de ligneux à cette époque, parce qu'on a remarqué que le contact des gaz carbonés produits par distillation, nuit au soudage des masses ferreuses. Pour éviter d'ailleurs que le foyer se dégarnisse trop, par suite de cette longue interruption
des charges, on réduit, dès la fin de la troisième période, la quantité de vent qui, peu de temps auparavant, avait été portée au maximum. Mais aussitôt que les loupes sont préparées, on porte le four à la plus haute température qu'il soit possible d'y obtenir, en
Pour chaque tonne de fer puddlé brut obtenu, on consomme Fonte brute Débris de fer malléable fournis par le travail de la forge
1%047
,06i
Main-d'oeuvre :
pour le four à puddler pour le marteau et le laminoir. puoxur la cisaille
o ,756 5,865 o ,55 .2
Les deux fours à puddler de Lippitzbach doivent être tenus en action pendant 41 semaines environ pour livrer les 2.574 tonnes de fer puddlé brut qui sont nécessaires à la production annuelle de 2.000 tonnes de fers