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MÉTHODE NOUVELLE
POUR LA FABRICATION DU FER.
marchands assortis en moyens et en petits échantillons.
compression qui tend à se produire à la partie supé-
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rieure du foyer par la gazéification subite des éléments 25. Corroyage du
fer brut, et production des fers marchands assortis.
Les fours à réchauffer de Lippitzbach sont fondés sur le même principe que les fours à puddler : la Pl. VII présente pour cette seconde sorte de fours, des détails analogues à ceux qui sont consignés sur la Pl. VI. La sole de ces fours ayant une surface moindre que celle des fours à puddler, on peut se contenter de donner au foyer des dimensions horizontales de orn,84 sur om,4o; mais la profondeur de ce même foyer n'est pas réduite; elle est de 1-,74 depuis la grille jusqu'à la voûte, et de n',58 seulement jusqu'à la sole du rampant qui conduit dans le laboratoire les gaz combustibles.
Au lieu de s'étendre, comme dans le cas du four précédemment décrit, jusqu'au fond du cendrier, et d'être alimenté par un courant d'air forcé, le foyer est limité à sa partie inférieure par une grille au travers de laquelle l'air est aspiré , comme dans les fours à flamme ordinaires, par le tirage de la cheminée; cette aspiration est réglée au moyen d'une porte placée devant le cendrier, et qu'on entr'ouvre plus ou moins. L'une et l'autre disposition, soit celle du foyer fermé avec un courant forcé, introduit à l'aide d'une machine (Pl. VI, fig. 2) , soit celle du foyer ouvert avec une aspiration provoquée par le tirage de la cheminée (Pl. VII , fig. 2), est employée avec succès aussi bien pour les fours à puddler que pour les fours à réchauffer. Chaque système n'a été indiqué exclusivement sur les Pl. VI et VII qu'à titre d'exemple pour chaque sorte de four ; mais,
dans la pratique de l'usine de Lippitzbach , on l'applique indifféremment à l'une et à l'autre. Les foyers à gaz fermés ne diffèrent des fours à grille que par des nuances peu importantes. Dans les derniers, le tirage de la cheminée doit contre-balancer l'effet de
volatils du ligneux, et à l'entrée du laboratoire par la projection de l'air atmosphérique. La pression des gaz, même dans la partie de l'appareil la plus éloignée de la cheminée, doit rester inférieure à celle de l'atmosphère, afin que le foyer reçoive la quantité d'air nécessaire à la production des gaz combustibles. Dans les fours fermés,
au contraire, l'air est introduit en vertu d'un excédant de pression, qui persiste en partie sur toute la hauteur du foyer, dans la région où les gaz se dégagent
par distillation du ligneux, et dans celle où l'air est projeté par la tuyère. Il convient donc d'ajuster soigneusement la porte de chauffe afin que les fissures qui existent entre celle-ci et la paroi contre laquelle elle est appliquée, laissent fuir la moindre proportion possible de gaz combustible. A proximité des portes de travail ou de chargement, l'excédant de pression subsiste encore ; aussi voit-on sortir par ces portes, des jets de flamme assez intenses , surtout lorsque l'introduction
d'une charge récente de ligneux augmente momentanément le volume du courant de gaz. Néanmoins, l'influence de la cheminée s'y fait déjà sentir, et le jet de flamme sortant par les portes n'a jamais assez d'intensité pour gêner le travail des ouvriers. Dans le cas des fours à puddler, la porte de chauffe
reste ouverte pendant un temps assez considérable, lorsqu'on y introduit l'une de ces fortes charges de ligneux qui doivent être faites au moins à deux reprises dans le cours d'une même opération ; les bûches de ligneux ont une section fort inégale et qui varie de 5o à 5oo centimètres carrés ; la composition du courant gazeux varie donc elle-même aux diverses époques de l'opération. Dans le four à réchauffer, on s'applique, au