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POUR LA FABRICATION DU FER.
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MÉTHODE NOUVELLE
populations.. La fabrication du fer ne pourra s'y maintenir clans la plupart des cas que par l'adoption des procédés de fabrication décrits dans cet ouvrage et qui se développent aujourd'hui dans le Centre et dans le Nord, c'est-à-dire par l'établissement de grandes forges employant, pour une partie importante de leur production, les fours à flamme et les laminoirs. Si, comme on doit le présumer, les fers fabriqués par le puddlage au ligneux se montrent supérieurs en qualité à ceux qu'on obtient des mêmes fontes par le puddlage au charbon de terre, les usines fondées sur ce principe pourront prendre un certain développement en France, dans plusieurs localités appartenant aux groupes métallurgiques de l'Est, de la Bretagne, du Périgord, des Pyrénées, etc. En résumé, les procédés techniques de fabrication dans les forges au bois offriront à l'avenir, d'un lieu à l'autre, une foule de nuances, qui résulteront surtout des prix relatifs du charbon de terre et du bois, de la nature des voies de ceinmunication plus ou moins favorables au transport de l'un ou de l'autre combustible; de la mature des minerais et de la qualité des fers formant les spécialités de chaque groupe, etc. D'un autre côté, les tarifs de douane ayant pour objet de modérer la lutte engagée entre le bois et le charbon de terre, et 'es résistances provenant des habitudes acquises, pourront en-core retarder l'établissement du régime définitif vers lequel tendent les usines au bois. Une seule chose restera invariable partout où la lutte sera soutenue avec
succès par ces dernières usines, c'est l'organisation économique fondée sur la concentration des moyens de production et sur le rétablissement de la solidarité entre les maîtres de forges et les propriétaires de forêts. Dans le régime de spontanéité qui a toujours présidé en France à l'organisation industrielle, et dont la fécon-
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dite est chaque jour plus marquée, il appartient surtout à l'initiative des propriétaires et des chefs d'industrie de faire rentrer sous ce rapport la propriété forestière et la métallurgie au bois dans la tradition européenne. Ici encore, l'association intelligente des intérêts privés formera le contre-poids naturel des iticonvénients auxquels donnent lieu trop souvent les tendances
Néanmoins, le gouvernement pourra aussi seconder les efforts des particuliers : lorsque l'opinion publique sera fixée _sur la stérilité du régime actuel de concurrence, il reviendra naturellement aux principes de législation qu'il laisse tomber en désuétude ; il y trouvera au besoin le pouvoir d'interdire l'établissement de nouvelles usines au bois, qui ne pourraient subsister qu'en 'envahissant l'affouage des usines déjà autorisées. Le gouvernement interviendra encore utilement en favorisant l'institution des sociétés industrielles fondées sur la solidarité des maîtres de forges et des propriétaires
de forêts. Sans s'écarter des principes qu'il a suivis jusqu'à ce jour pour l'encouragement de l'industrie, il pourra contribuer à la création des nouvelles forges au
bois, en améliorant, avec les ressources du trésor public, certaines voies de flottage et en favorisant l'usage de ces voies par des règlements qui fassent cesser au besoin les. résistances des propriétaires riverains. Il n'y aura pas lieu vraisemblablement d'intervenir d'une manière plus directe par des mesures réglemen, Mires, et, par exemple., par une législation spéciale analogue à celle qui a produit en Suède des résultats si remarquables; peut-être même conviendra-t-il d'abro, ger ou de restreindre plusieurs règlements en vigueur qui forment une exception au droit commun Ainsi, l'on ne concevrait pas que l'interdiction dn-défrichement fet