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SÉPARATION
d'isoler le: cuivre, au moyen de cet acide, dans presque tous ses minerais. Précipitation Au moyen de l'hyposulfite de soude on peut séparer, du cuivre par l'hyposulfite de avec une précision que l'on atteint rarement dans l'anasoude.
lyse chimique, le cuivre de toutes les substances dont les dissolutions acides ne sont point précipitées par l'hydrogène sulfuré. Quand dans une dissolution acide d'un sel de cuivre, maintenue a la température de l'ébullition , on verse de l'hyposulfite de soude, la totalité du cuivre se précipite à l'état de sulfure Cu'S , tandis qu'il se forme du sulfate de soude, et un des acides du soufre qui, pour la même quantité d'oxygène que l'acide hyposulfurique , renferment une plus forte proportion de soufre. Voici comment on doit opérer Il est bon que la dissolution renfermant le cuivre à
précipiter ne renferme pas d'acide chlorhydrique et que très-peu d'acide nitrique, c'est pourquoi il faut l'évaporer avec de l'acide sulfurique, de manière à expulser les deux autres acides. On ajoute alors de l'eau, et dans cette dissolution, qu'on maintient bouillante, on verse de l'hyposulfite dissous dans de l'eau jusqu'à ce qu'il cesse de se former un précipité noir. Quand le précipité se rassemble au fond du matras et que la li-
queur qui le surnage ne tient plus que du soufre en suspension, c'est une preuve que la totalité du cuivre est précipitée. On recueille le sulfure de cuivre sur un filtre, on le lave à l'eau bouillante et on le traite par
la méthode ordinaire pour le convertir en oxyde de cuivre. Ce précipité est du sous-sulfure de cuivre Cu'S; il est très-peu volumineux, il se lave rapidement et ne s'oxyde pas pendant le lavage, de sorte qu'il n'est pas
même nécessaire d'ajouter de l'hydrogène sulfuré à l'eau qu'on emploie pour le laver. On pourrait d'ailleurs prendre ce surcroît de précaution sans inconvénient.
DE QUELQUES OXYDES MÉTALLIQUES.
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On précipite par les méthodes ordinaires les autres métaux contenus dans la liqueur séparée du sulfure de cuivre, après avoir fait bouillir celle-ci avec de l'acide nitrique, afin de détruire l'acide sulfuré qui s'est formé par la réaction de l'hyposulfite alcalin sur le sel de cuivre.
L'hyposulfite de soude du commerce n'est pas suffisamment pur pour cette opération, mais il le devient en ajoutant un peu de carbonate de soude à sa dissolution et la filtrant. J'ai dit qu'il était bon que la dissolution dont on doit précipiter le cuivre ne renfermât pas d'acide chlorhydrique ni d'acide nitrique, mais cela n'est pas indispensable. En ajoutant de l'acide sulfurique, ce qui est toujours nécessaire, et en versant de l'hyposulfite de soude, comme il a été dit plus haut, on précipite encore la totalité du cuivre ; mais il faut dans ce cas une quantité de réactif infiniment plus considérable que dans le premier cas, car l'acide chlorhydrique détermine la formation du chlorure cuivreux Cu'Cl , qui ne se décompose que difficilement et qu'à la faveur d'un excès très-considérable du réactif précipitant. L'acide nitrique et l'hyposulfite se détruisent mutuellement à chaud avec une grande violence, et avant qu'il se précipite la moindre parcelle de cuivre. Cet acide a donc pour effet de détruire en pure perte une grande quantité di). réactif, voilà pourquoi il est bon d'en chasser Préalablement la plus grande partie. Vérification du procédé.
J'ai dissous dans de l'acide nitrique : Cuivre pur. Oxyde de zinc. .
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0,918 0,592
Le cuivre a été précipité comme il vient d'être dit et
Preuves de l'exactitude de cette méthode.