Annales des Mines (1853, série 5, volume 3) [Image 329]

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DE QUELQUES OXYDES MÉTALLIQUES.

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SÉPARATION

le sulfure de cuivre a été dissous dans de l'eau régale. La dissolution a été neutralisée par du carbonate de soude, puis additionnée d'ammoniaque. Je l'ai fait ensuite bouillir avec de la potasse, et l'oxyde de cuivre

s'est précipité. L'oxyde obtenu de cette manière est beaucoup moins volumineux et bien plus facile à laver que celui que l'on précipite dans une liqueur non ammoniacale.

La liqueur séparée par la filtration du sulfure de cuivre a été traitée par l'acide nitrique, puis le zinc en a été précipité par du carbonate de soude.

J'ai obtenu ainsi, en prenant pour l'équivalent du cuivre le nombre 595,6 Oxyde de cuivre. Oyyde de zinc. .

gr.

1,137 0,392

contenant 0,9075 de cuivre.

2° J'ai dissous dans de l'eau régale : Cuivre pur. Oxydes de nickel et de cobalt.

gr.

1,112

(45/4

J'ai ajouté, quand la dissolution a été complète, de l'acide sulfurique étendu d'un égal volume d'eau et j'ai fait bouillir jusqu'à expulsion des deux autres acides,

en inclinant le col du matras, afin d'éviter les projections. Puis en opérant comme précédemment, j'ai trouvé : gr.

gr.

Oxyde de cuivre 1,399. contenantion8 de cuivre. Oxydes denickel et de cobalt 0,515

5' Enfin j'ai dissous dans de l'eau régale 1g,o27 de cuivre avec des oxydes de manganèse, de fer, de zinc, de cobalt et de nickel. J'en ai séparé le cuivre par l'hy-

posulfite de soude, et le sulfure de cuivre obtenu a donné 1486 d'oxyde de cuivre correspondant à 1,029 de cuivre métallique.

64'à

Ces résultats prouvent que la séparation du cuivre par l'hyposulfite de soude est rigoureusement exacte. La seconde méthode de précipitation du cuivre est ef'ecipitation basée sur l'insolubilité de l'iodure de cuivre Cul dans diss,;(;,PLI:i%

l'eau rendue acide par de l'acide sulfurique ou de l'acide nitrique et contenant un excès d'acide sulfureux. On ne réussit point à précipiter le cuivre en totalité de ses dissolutions en y versant de l'acide sulfureux et de l'iodure de potassium, car le moindre excès de ce réactif redissout une quantité très-notable d'iodure de cuivre. On ne réussit pas davantage en employant l'acide iodhydrique au lieu de l'iodure ds potassium, si la dissolution cuivrique renferme de l'acide chlorhydrique. Mais si dans du sulfate ou du nitrate de cuivre ne con' tenant qu'un léger excès d'acide, on verse d'abord une assez grande quantité d'acide sulfureux, puis de l'acide iodhydrique, on peut précipiter le cuivre de manière à ce qu'il n'en reste que des traces impondérables en dissolution. Il est très-facile de préparer l'acide iodhydri-

que dont on a besoin pour cet usage. Il suffit de dissoudre de l'iode dans de l'acide sulfureux ; il résulte de là de l'acide iodhydrique et de l'acide sulfurique, et ce dernier ne nuit nullement au succès de l'opération. Voici les détails de l'expérience

La matière renfermant du cuivre doit être dissoute dans de l'acide nitrique (1), et l'on évapore la dissolution de manière à chasser la plus grande partie de l'acide en excès. On ajoute de l'eau et, s'il y a de , on y met aussi de l'acide tartrique. Après une (i) Si l'on était obligé d'employer de l'eau régale, il faudrait,

quand la dissolution serait achevée, chasser jusqu'aux dernières traces d'acide chlorhydrique, au moyen de l'acide sulfurique; mais les minerais de cuivre qui ne sont pas complètement attaqués par l'acide nitrique sont fort rares. TOME III, 1855.

Liu

chie sulfureux.