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CUIVRE GRIS DE MOUZA:iil.
samment larges pour que les faces des pointements soient des parallélogrammes dont aucun angle n'est coupé. Dans ce cas les faces P deviennent des trian-
EXTRAITS DE MINÉRALOGIE Par M. DELESSE (1).
gles (1). (s) Il importe de remarquer que les fig. 3, et 32 se retrouvent dans le cuivre gris de Dillenbourg et de Kapnick , en
(TRAVAUX DE 1851. )
Transylvanie.
Propriétés générales.
L'isomorphisme, tel qu'il a été défini par M. Mitscherlich, Relations la forme consiste dans mie double analogie entre les formes cristal- entre, critsitallne oti.i unes et entre les compositions chimiques de deux substances et la composicristallisées. Dans un mémoire présenté à l'Académie des sciences, M. Dela fosse (2) distingue deux cas d'isomorphisme : le premier, avec conservation du système cristallin, ...PriPéhsittc'est l'isomorphisme de M. Mitscherlich ; le second, avec passage d'un système cristallin à un autre, c'est l'isomorphisme de M. Laurent. Mais souvent deux substances, qui n'ont, pas la même formule atomique, offrent une analogie de forme en tout point comparable à celle des substances isomorphes. M. Dela fosse désigne ce fait par le nom de plésiomorphisme et il appelle plésioinotlilies les substances dans lesquelles on l'observe. Le calcaire spathique, le nitrate de soude et l'argent rouge; l'arragonite , le salpêtre et la bournoDite ; le soufre et le bisulfate de potasse ; le quartz et la dmhasie; l'augite et le borax ; les amphiboles et les pyroxènes ayant mêmes bases; toutes les espèces du groupe feldspathique, sont, d'après cette définition, des substances plésiomorphes.
M. Dela fosse compare, dans son mémoire, les espèces de chaque système cristallin, en leur conservant leurs formes fondamentales et en réunissant dans les mêmes groupes celles de ces espèces qui ont à peu près les mêmes formes ou qui sont plesiomorphes. Il a recours ensuite à un autre moyen de com-
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(I) Ces extraits proviennent en grande partie du Jahresbericla MM. T. Liebig et 11. Kopp, qui est publié avec la collaboration de MM. Ettling et Die ffenbach pour la partie minéralogique. (2) Comptes rendus de l'Académie, t. XXXII, p. 535.