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kruDES
SUR LES P1UEPARATI0NS MÉCANIQUES.
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Rosenhof,, près de Clausthal , dans le Harz. Les enfants employés à ce triage reçoivent par semaine 9 bons gros 4 pfennings , c'est-à-dire i,S8 (1). Le rapprochement de ces deux exemples prouve que,
parcelles de galène les plus lentes ( qui s'y trouvent inévitablement mêlées) tombent moins vite que les grains de quartz les plus rapides. Dès lors le jeu des pesanteurs spécifiques ne suffit plus pour opérer la
dans la pratique, on se trouve conduit à pousser le triage à la main d'autant plus loin que la différence entre les temps de chute des matières à séparer est
séparation. Aussi est-ce au voisinage de ce calibre qu'on a coutume de recourir à des appareils où les diffé-
moindre. Par conséquent, sans chercher à fixer exactement la limite supérieure des calibres de grenailles ca-
pables d'être préparées au moyen d'une préparation dans l'air, nous pouvons affirmer que cette limite sera beaucoup moins élevée que pour une préparation faite à l'eau, puisque nous savons que, dans l'air, les différences entre les temps de chute sont environ 2 00 fois plus petites. L'expérience a également fixé au calibre des grains Limite inférieure. capables d'être séparés par le jeu exclusif des pesanteurs spécifiques, une limite inférieure dont le tableau synoptique ( voir l'explication de la Pl. III ) , rend compte avec plus de précision que pour la limite supérieure. En effet, les horizontales x, y, z, u, y et w, dont il a déjà été question, montrent que la différence entre les temps de chute des grains de quartz les plus rapides et des grains de galène les plus lents va en croissant jusqu'à la troisième classe inclusivement; que cette différence commence à décroître pour la quatrième, devient à peu près nulle pour la cinquième, et qu'au delà elle se trouve négative. Cela veut dire que, pour
des sables de calibre inférieur à 2 millimètres, les (i) Peut-être ne pousserait-on pas le triage si loin si le minerai ne contenait en même temps, du fer carbonaté, qu'on y laisse en qualité de fondant.
rences de pesanteurs spécifiques ne jouent plus qu'un rôle secondaire. Comme une préparation mécanique qu'on youdrait opérer sans l'intervention d'autre fluide que l'air devrait être basée principalement sur le jeu des pesanteurs spécifiques, il résulte de ce qui précède que c'est à la suite de la cinquième classe, c'est-à-dire au voisinage du ca-
lïbre de 2 millimètres, et très-probablement à un calibre plus grand, que se trouve la limite inférieure des grenailles et des sables de galène quartzeuse susceptibles d'être préparées au moyen de l'inégalité de leurs temps de chute dans l'air. Si, au lieu d'avoir affaire à de la galène quartzeuse, 011
avait à considérer un minerai qui, avec le quartz, renfermerait une matière métallique analogue, par sa densité et sa structure, à notre pyrite de fer, les courbes mn et tm montrent que le jeu des pesanteurs spécifiqties ne permettrait plus de séparation complète au-dessous du calibre de 5 /4 millimètres. Il y a même lieu de croire que, pour une séparation à opérer dans l'air, cette limite inférieure correspondrait
à un calibre plus élevé encore, en raison de l'extrême réduction que les différences entre les temps de chute éprouvent dans ce milieu.
Il résulte donc de tout ce qui précède que, d'une part, l'abaissement de la limite supérieure, et de l'autre l'élévation de la limite inférieure, doivent réduire con-
sidérablement tant la proportion que la nature des