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SUR LES PRÉPAIIATIONS MÉCANIQUES.
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ÉTUDES
minerais capables d'être traités avantageusement au moyen d'une préparation basée sur la précipitation dans l'air. Dans le travail ordinaire à l'eau, on dispose de plu-
sieurs artifices qui permettent de reprendre les matières échappées au jeu exclusif des pesanteurs spéci-
fiques, et d'en retirer encore une bonne partie du contenu. Aussi, bien que la séparation du quartz et de
la pyrite, par exemple, ne puisse pas être complète au-dessous du calibre de 5 1/4 millimètres, tant qu'on ne met en jeu que les différences de pesanteurs spécifiques, on n'en soumet pas moins au travail des cribles à secousses des sables de calibre inférieur ;. en Angleterre notamment, la pyrite cuivreuse est criblée jusqu'au calibre de 2 et même de i millimètre. De cette manière, on n'obtient , il est vrai, qu'une séparation partielle du minerai net; mais en même temps l'interposition du crible permet d'éliminer assez complètement la partie fine ; il est donc facile de reprendre celle-ci
à part, pour l'enrichir à son tour, au moyen de différents procédés où l'on utilise des différences de propriétés qui, dans la récipitation simple, seraient des obstacles. Mais on ne conçoit pas qu'il soit possible de tirer parti
en grand dans l'air des différents de ces effets qui sont mis en jeu dans les caisses allemandes, les budles, les tables à secousses, les tables dormantes , les Trames les rouml-budles et autres appareils analogues. Sacrifier les matières qui y sont traitées serait perdre communément le quart, la moitié et souvent plus, des
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sance semble telle qu'il n'y a pas lieu de penser à en faire usage autrement que, comme on le fait de temps immémorial, pour expulser de fines poussières sèches associées avec des grains de calibre parfaitement appréciable. Hors de là, 10 pour les grenailles, le jeu des pesanteurs spécifiques serait paralysé en grande partie par la brièveté extrême des temps de chute ; 2° pour les sables, les moyens de classement usités laisseraient trop de différence de volume entre les grains d'une même classe pour que la séparation pût être complète; 50 enfin, pour les poussières, ces différences deviennent telles que la séparation, par le seul effet du jeu des pesanteurs spécifiques, ne peut plus porter que sur des proportions insignifiantes de matière utile, sans qu'il paraisse possible de trouver dans l'emploi de l'air les ressources qu'offre l'eau pour compléter la séparation. Cependant l'emploi exclusif de la ventilation a déjà été préconisé plusieurs fois pour la préparation méca-
nique des minerais. Sans parler des projets qui n'ont pas été publiés, je rappellerai les deux citations suivantes, empruntées aux Annales des mines :
Dans un mémoire sur les minerais de plomb de la Opinions diverse5 sierra de Gador, on lit : « Qu'on substitue le ventila- l'emplorde l'air teur de M. Grand-Besançon à ce qui existe aujourd'hui dans la sierra de Gador, et l'on aura un exeellent mode de préparation mécanique, parce que les gangues sont toutes beaucoup plus légères que les minerais (1). » On sait que ce qui existe aujourd'hui dans la sierra de Gador est le garbillage (2), procédé très-remar-
parties utiles que le minerai contient. C'est inadmissible. Coud usions re-
Je conclurai finalement que l'air est non-seulement comme milieu à employer dans la préparation mécanique des minerais, mais que son insuffi-
!laetivieusirà l'emploi inférieur à l'eau
(i) Annales des mines, 50 série, t. XIX, p. 256. (2) voir la description de ce procédé que j'ai donnée clans le t. XVI des Annales des mines, lt° série, p. Set 5.