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SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
ÉTunEs
quable qui est propre aux régions arides del'Espagne. Or, par rapport aux grenailles et aux gros sables, le garbillage ne me semble inférieur aux procédés ordinaires que par suite d'une manipulation de plus qu'il exige, pour séparer le minerai net du fluide terreux au milieu duquel on a opéré. Aussi, pour les grenailles et les gros sables, je n'hésite pas à croire que les consi-
dérations que j'ai fait valoir contre l'emploi de l'air conservent toute leur force, et qu'il n'y aurait rien de bon à attendre de la substitution de la ventilation au garbillage. Quant à ce qui est des sables fins et des poussières, l'insuffisance du garbillage n'est pas douteuse ; elle est
telle que cette catégorie de produits est à peu près complétement délaissée. Il est donc possible que la ventilation offre quelque ressource à ce sujet. je n'y compte pas, mais je n'oserais pas en condamner l'essai, eu égard à l'aridité absolue de la localité et à l'état d'abandon des immenses tas de matières auxquelles cet essai devrait s'appliquer. D'après M. Grand-Besançon qui ne fait pas de distinction entre le calibre des matières à traiter l'efficacité de son procédé serait telle que « bien que le sul» fate de baryte affecte les mêmes formes que la galène, » et quoique les densités ne soient pas fort différentes, » la séparation s'en opère encore assez facilement pour » faire préférer le courant d'air au courant d'eau (1). A'plus forte raison l'auteur juge-t-il facile la sépara-
tion du quartz. On ne peut donc pas désirer mieux, puisque l'air ne manque nulle part. Cependant voilà plus de vingt-cinq ans que le procédé de M. Grand-Besançon est publié, et nulle part, (1) Annales des mines, .).e série, t. IV, p. 298,
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que je sache, il n'a été adopté dans les ateliers de préparation mécanique. L'auteur ne s'était pourtant pas contenté de mettre en avant une idée ; il paraissait s'appuyer sur des expériences faites, car il donnait le dessin de l'appareil essayé, et allait jusqu'à préciser la quantité de minerai que trois hommes peuvent aisément traiter en dix heures au moyen de cet appareil (1). J'ai voulu me rendre compte, par expérience, du Expériences sur désaccord des opinions que je viens de rapporter avec iplivueunéteilealiparPé: des sa wation
bles et des les considérations théoriques exposées ci-dessus. Les recherches recherches suivantes sur la ventilation montre- sières. ront que, selon toute apparence, M. Grand-Besançon a trop favorablement auguré de quelques expériences incomplètes , et que, considérée comme procédé de préparation mécanique, la ventilation ne laisse pas moins
à désirer par rapport à la perfection de la séparation des matières qu:au point de vue de la force à dépenser. Pour Cette nouvelle série de recherches, j'ai cru devoir expérimenter directement la disposition et même les dimensions de l'appareil décrit par M. Grand-Besançon. Il m'a semblé néanmoins que la nature des faits que je me proposais de vérifier permettait de faire abstraction de la chambre de condensation, qu'il était difficile de loger dans l'emplacement dont je disposais. Je la supprimai donc.
Les autres différences que présente notre appareil par rapport à celui de M. Grand-Besançon, furent sans importance. Les fig. 2 et 5 de la Pl. III permettront d'en juger, si on les compare à la planche du mémoire de .
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M. Grand-Besançon. La- suite des expériences entreprises avec cet appa- .Résistancesduei différentes par reil me conduisit à une modification qui dérive sans (les de l'appareil. (i) Annales des mines, 2° série, t. IV, p. 299.