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ÉTUDES
doute de la suppression de la chambre de condensation. Ainsi je reconnus que le couvercle AB empêchait les matières d'être portées aussi loin que lorsque, avec une même vitesse du ventilateur, ce couvercle était enlevé. L'effet dont il s'agit causé sans doute par quelques remous qui réagissaient contre le courant a été constaté au moyen d'expériences faites sur des sables de galène, de pyrite, de quartz et de houille du calibre n° 11, c'est-à-dire d'un millimètre au plus de côté. La
résistance due à la présence du couvercle était telle qu'une augmentation de 1/6 dans la vitesse du ventilateur se montrait insuffisante pour en neutraliser l'effet.
Je crus donc devoir supprimer le couvercle, cette cause d'une résistance inutile qui aurait empêché de tirer tout le parti possible de la vitesse du ventilateur dont nous disposions. La planche du bout abC paraît aussi mettre obstacle
à l'entraînement des matières; néanmoins je l'ai con-
servée, parce que la résistance opposée par cette planche verticale était beaucoup moindre que celle à laquelle le couvercle horizontal donnait lieu.
Le couvercle AB étant supprimé, un essai fut fait sans la cloison edD , dont M. Grand - Besançon dit « C'est de cette cloison que dépend presque tout le bon effet de l'appareil ; elle empêche le courant d'air, en sortant du ventilateur, d'entrer directement dans le
canal EF, où ce courant produirait des effets nuisibles. »
Il m'a paru intéressant de constater en quoi consistaient ces effets nuisibles : deux séries d'expériences comparatives ont été faites à ce sujet, l'une sur de la houille n° ii, avec une vitesse de ventilateur de 145 à 15o tours par minute, l'autre sur du quartz de même calibre, avec une vitesse de 15o à i6o tours.
SUR LES PRÉPARATIONS MÉCANIQUES.
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Les fig. 4 et 5 rendent sensible aux yeux l'effet de la présence ou de la suppression de la cloison adD. La fig. 4 s'applique à la houille, la fig. 5 au quartz. Les n" o, 1, 2, 3, 4, 5, etc., correspondent aux cases successives disposées au fond de la chambre à séparation EF, à partir de l'aplomb de la trémie T (fig. 2). Les ordonnées des courbes représentent les poids de matière recueillie dans chacune des cases correspondantes; par conséquent chacune des courbes formées en joignant les sommets de ces ordonnées, figure le profil de la surface de l'une des traînées de houille ou de quartz chassée par le souffle du ventilateur. Les courbes pointillées se rapportent au travail sans cloison, les courbes pleines au travail avec cloison. On voit que la présence de la cloison donnant lieu à la diffusion du vent sur toute la hauteur de la chambre, la masse des matières poussée ainsi en avant pendant toute la durée de leur chute, s'éloignait davantage et en bloc du point de départ. Au contraire, sans cloison,
le vent s'étendait moins en hauteur, mais il soufflait avec plus d'énergie dans la région qu'il parcourait :il en résultait que les particules les plus légères restant plus longtemps en suspension que les plus lourdes, se ressentaient proportionnellement davantage de l'action du vent; elles étaient donc poussées plus loin que dans le premier cas, tandis que les parties les plus lourdes, qui ne restaient sous l'action du courant qu'un temps infiniment court, échappaient presque à cette action,
et se trouvaient ainsi portées moins loin du point de départ que sous l'influence de la cloison. De là confusion des deux sortes de sables. Ainsi la Cloison adD peut en effet favoriser un peu la
séparation des matières dont les temps de chute sont inégaux. Elle a été conservée. TOME IV, 1853.