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MACHINES A VAPEURS COMBINÉES.
aucune partie des organes intérieurs n'a nécessité de nettoyage. Les pistons, tiroirs, cylindres , clapets des pompes, visités après quatre années, ont été trouvés dans un excellent état; tandis que la machine à vapeur d'eau qui lui fournit sa vapeur d'échappement a nécessité d'abord le réalésage du cylindre et enfin son changement total , ainsi que celui de son piston, le rodage par trois fois différentes des surfaces du tiroir pendant le même espace de temps, par suite probablement de la nature incrustante des eaux du Rhône ; toutes ces pièces avaient été cependant mises en bon état lors de l'installation du système. Jusqu'à l'année dernière on avait négligé de réalimenter la chaudière à vapeur d'eau avec l'eau résultant de la condensation dans l'enveloppe du vaporisateur, de la vapeur d'échappement (1). Depuis qu'on l'a utilisée à cet effet, cette chaudière, qu'il fallait
LETTRE DE M. DU TREMBLEY
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machine auxiliaire. La pompe à air d'une capacité trop faible, eu égard à l'énorme capacité à épuiser d'air (le
tuyau de conduite a om,15 de diamètre) , ne fait un vide que de 45 à 5o centimètres de mercure ; mais ce vide est d'une fixité extraordinaire et invariable, il n'éprouve pas la plus légère oscillation à l'arrivée de la vapeur d'eau. Sur le Du Trembley, en de bonnes circonstances, ce vide a atteint 65 centimètres de mercure avec la même fixité. La vapeur d'éther dans la machine de la cristallerie est employée à 2at"", 8 sans détente, à cause de la trop faible capacité du cylindre qui n'est point dans les proportions du volume de vapeur d'éther formé par le volume de vapeur d'eau condensée. Cette dernière vapeur est employée à 5 atmosphères, mais n'est détendue que de deux tiers, ce qui n'est pas
du charbon, elle a été réduite pour le même travail (estimé à 5o chevaux) de plus des deux tiers ; mais
suffisant et fournit trop de chaleur au vaporisateur, excès de chaleur qu'on fait disparaître en conduisant l'eau d'échappement du condenseur d'éther tout autour du tuyau qui amène la vapeur d'échappement et condensant en pure perte une partie de cette vapeur,
cette consommation reste encore assez élevée, 11,2o à
afin de ne pas trop élever la pression dans le vaporisa-
nettoyer tous les samedis , n'exige plus de nettoyage que tous les cinq ou six mois. Quant à la consommation
peu près par heure et par force de cheval. Cela tient aux dispositions de l'ensemble des deux machines qui sont placées à près de 15 mètres de distance l'une de l'autre et marchent indépendamment. La vapeur d'échappement de la machine à vapeur d'eau a donc un trajet de 15 mètres à faire pour arriver dans l'enveloppe du vaporisateur d'éther placé tout à côté de la (i) On sait que les organes spéciaux des machines binaires sont un vaporisateur et un condenseur à tubes pour la vapeur auxiliaire. D'après les renseignements transmis par M. Debette, ingénieur des mines à Lyon, on commence dans cette ville à appliquer aux machines ordinaires sans condensation des condenseurs à tubes, et l'alimentation de la chaudière par l'eau distillée. On n'a pas encore appliqué les condenseurs fermés avec le système de retour d'eau à la chaudière des machines Du Trembley, , mais M. Debette pense qu'on y viendra prochaiC. nement.
teur d'éther. Cette précaution est essentielle, car les pertes de liquide croissent d'une manière extraordinaire avec la pression de leur vapeur. Il semble que le
liquide passe à travers les pores du métal. C'est ce motif qui me fait penser qu'il ne faut pas employer la vapeur auxiliaire à une pression plus élevée que 2 atmosphères 1/2 , 5 atmosphères au plus, à moins qu'on ne puisse trouver des liquides d'un prix extrêmement réduit. Autrement la perte du liquide compenserait en partie l'économie de combustible ; il est probable, du.
reste, qu'on ne tardera pas à employer des liquides ayant cette condition. M. Buran , ancien préparateur de MM. Gay-Lussac et Thenard , m'a remis un échantillon d'huile minérale extraite de la houille, qui paraît remplir toutes les conditions requises pour le meilleur liquide auxiliaire, et dont il fixe le prix à or,8o le kilo-