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Voitures.
Description
des trains.
cHEIMNS DE FER.
partie du système dont nous nous occuperons , afin de rendre plus intelligibles les détails dans lesquels nous aurons à entrer. Dans cet examen, nous suivrons l'ordre qui vient d'être indiqué, et par conséquent nous commencerons par les voitures. La caisse des voitures à voyageurs ou à marchandises est placée au-dessus d'un train rigide supporté par deux avant-trains articulés, auxquels il est relié par des chevilles ouvrières. Le train rigide que relie les deux avant-trains se compose, Pl. III, fig. io et if, d'une flèche a et de deux lisoires 1) et , assemblés à ses., extrémités à l'aplomb des essieux auxquels ils sont reliés par la cheville ouvrière. Ces trois pièces principales du train sont consolidées par deux empanons cc et c'c', disposés à peu près en croix de Saint-André et par des ferrures convenables. Chaque" lisoire porte en dessus les deux ressorts de la caisse, et en dessous un cercle entier en fer eeee , remplaçant la sassoire des avant-trains ordinaires. Ce cercle est solidement fixé, tant au lisoire qu'aux emparions convenablement prolongés et à la flèche, au moyen des boulons b", bi", etc., dont les têtes, fraisées, sont parfaitement affleurées avec la surface de frottement des deux cercles, l'un sur l'autre. Le lisoire présente au milieu de sa face inférieure une entaille horizontale, dans laquelle pénètre le timon de l'avant-train : il est, en outre, percé verticalement d'un
trou rond destiné à recevoir la cheville ouvrière qui
Description
des avant-trains.
traverse à la fois le lisoire , la flèche et l'essieu. Chaque avant-train se compose : 10 D' un essieu ff supporté par des roues munies de boîtes à patente, c'est-à-dire fermées hermétiquement, de manière que l'essieu tourne dans l'huile ; ,s" De la contre-sassoire au tournant, comme la sas-
VOITURES ARTICULÉES.
5oa soire , sous laquelle s'applique exactement un cercle
entier en fer, dont le centre correspond à la cheville ouvrière Enfin d'un timon d qui sert tout à la fois à diriger l'avant-train et à relier entre elles les voitures composant un convoi.
Au point où la contre-sassoire porte sur l'essieu celui-ci présente de chaque côté, en oo , des oreilles auxquelles elle est fixée.
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Le timon est relié au train d;abord par la cheville ouvrière g, autour de laquelle il tourne, ensuite par quatre bielles d'égales longueurs B, dont les deux premières partent du timon pour se fixer à deux man-. citons alésés mobiles sur l'essieu, tandis que les deux autres, partant des mêmes manchons, se relient à la flèche du train , de manière que les quatre bielles forment un losange articulé.
li résulte de cette disposition de l'avant-train que quand le timon s'écarte à droite ou à gauche de la direction de la flèche, l'essieu tourne autour de la cheville ouvrière, en divisant en deux parties égales l'angle formé par le timon et par la flècne , et se dirige par conséquent vers le centre de la courbe, dont le timon et la flèche sont les tangentes. Par suite de cette ingénieuse combinaison , les essieux ne deviennent convergents qu'au moment même
où les roues atteignent la courbe, et ils cessent de l'être ou même convergent dans un autre sens, suivant que la voie redevient droite ou s'infléchit en sens contraire. Les chaînes de convergence, qui , par leur fragilité , inspiraient des craintes continuelles, sont donc remplacées par des bielles solides, dont l'effet ne se fait sentir qu'au moment où il devient nécessaire, et cesse dès qu'il est inutile.