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CHEMINS DE FER.
VOITURES ARTICULÉES.
Il résulte de cette disposition que quand un convoi, guidé par les galets directeurs G, G, fig. Io , est engagé dans une courbe, toutes les voitures à la suite, dirigées par leurs timons, en suivent successivement tous les contours, comme le fait voir la figure.
de deux timons s'opère au moyen d'un goujon en fer qui pénètre dans des trous ronds préparés aux abouts des deux timons, auxquels il est relié par deux clavettes. Pour faciliter sa pénétration au moment de l'assemblage des voitures d'un convoi , l'un des timons
Arrivé à cet état de perfectionnement, le matériel matériel articulé de transport du chemin de Sceaux paraît applicable
porte à son extrémité un entonnoir assez évasé pour que l'on n'ait aucune peine à y faire pénétrer le timon opposé. Les clavettes ont , jusqu'à présent , été ajustées exactement dans les mortaises où elles sont placées ; de
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Emploi du
sur le chemin du Nord.
même sur les chemins ordinaires ; car, depuis la rédac-
tion du rapport de M. Lechatelier, la compagnie du
Expériences
à faire
sur le matériel.
chemin du Nord, encouragée par les essais satisfaisants qu'elle a déjà faits, est en pourparlers avec M. Arnoux pour la fourniture de deux trains complets, comprenant les wagons à bagages , les voitures à voyageurs et les wagons pour le service de la poste : les conditions de cette fourniture ont été discutées devant le rapporteur dans une conférence avec le chef de l'exploitation. On peut donc compter que , très-prochainement , il
sera fait des expériences tout à fait concluantes sur ce matériel appliqué aux chemins de fer ordinaires, et que l'on pourra apprécier toutes les circonstances de son emploi en grand, dans une exploitation beaucoup plus difficile que celle des lignes secondaires que le système articulé est particulièrement destiné à desservir.
Cette application présentera encore un très - grand intérêt , parce que plusieurs points importants n'ont pas encore été éclairés par la pratique : nous voulons parler de la possibilité de faire démarrer un long train de voitures articulées lourdement chargées, et des effets que pourraient avoir, soit la collision d'un train contre un obstacle, soit le déraillement de la locomotive ou de toute autre partie d'un train. Jusqu'à présent, toutes les voitures composant un Liaison complète des différentes convoi articulé ont été reliées entre elles d'une manière voitures Utilité
de nouvelles expériences.
d'un train.
invariable par les timons ou barres d'attelage. La liaison
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sorte que le convoi est, pour ainsi dire, d'une seule pièce, et que le départ ou l'arrêt doit se faire en enlevant ou en arrêtant à la fois toutes les voitures dont il se compose. On craint , et probablement avec raison , que le départ ne soit extrêmement difficile, ou même impossible
Difficulté
du démarrage.
dans certaines circonstances, avec des convois trèslourds, si cette disposition n'était pas modifiée. M. Arnoux pense que l'on remédiera à cet inconvé- Moyen
proposé
nient si l'on conserve un peu de jeu dans quelques-unes 1),aororfacilite n xe
des mortaises où s'engagent les clavettes, et si, par le moyen d'un ressort, on prévient en partie l'effet des chocs que ce jeu dans l'ajustement doit nécessairement produire. Nous ignorons si cette disposition résoudra la difficulté réelle que nous venons d'indiquer, mais nous
démarrag,e.
ne doutons pas que l'on ne trouve bientôt un autre moyen d'y parer, dans le cas où celui que nous venons d'indiquer ne réussirait pas aussi bien que M. Arnoux l'espère. Quant aux effets d'un accident résultant d'une col-S Effets lision ou d'un déraillement , il est impossible de les des lesctirdaei nn tss. sur prévoir. On sent seulement qu'ils ne seraient pas les mêmes que sur les chemins de fer du système actuel, puisque , dans un train articulé , les voitures ne sont