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GliEMINS DE FER.
VOITURES ARTICULÉES.
pas reliées par une simple chaîne qui casse souvent
de 1"'.8o5 qu'elle a aujourd'hui, et que l'on modifiât son matériel en conséquence de ce resserrement des voies. Or la compagnie du chemin de Sceaux est dans l'impossibilité de faire ces dépenses et ces essais. S'il pouvait entrer dans les vues de l'administration,
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dans les déraillements, mais par des timons en fer trèssolidement reliés les uns aux autres. Ces timons , comprimés au moment de l'arrêt de la tête d'un train , mais ne recevant pas de choc, se rompraient-ils? ploieraientils ? soulèveraient-ils les voitures ? les jetteraient.ils de droite ou de gauche? La liaison des voitures augmente-
rait-elle les accidents ou les rendrait-elle plus rares? Nul ne peut le savoir, et l'expérience seule répondra à ces questions. Jusqu'à pi ésent , elle a été favorable, puisque, depuis six ans, l'on n'a eu aucun accident à
déplorer sur le chemin de Paris à Sceaux, malgré Les expériences à faire sur le che-
l'état d'imperfection où ce chemin se trouve. Mais si l'on doit retirer d'utiles enseignements des .
min du Nord ne expe'riences qui pourront être faites sur des convois de suffiront pas.
voyageurs parcourant à grande vitesse les chemins de
fer ordinaires, à longs alignements rectilignes et à courbes très-adoucies , on ne sera pas éclairé sur les résultats de l'exploitation des chemins construits spécialement pour les voitures articulées transportant nonseulement des voyageurs , mais aussi des marchandises et particulièrement des matières lourdes. Nécessité de faire Il faut donc que l'on fasse des expériences sur un des expériences , sur un chemin chemin à petites courbes, et, pour les faire dans un de fer à petites courbes. délai qui ne soit pas trop éloigné , on ne voit que le chemin de Sceaux qui puisse en fournir le moyen. Malheureusement ce chemin, dans son trop court développement, ne permet pas de faire des transports considérables ; malheureusement aussi, il a une voie qui n'est pas celle des chemins ordinaires. Il faudrait donc, pour donner des marchandises à transporter au chemin de Sceaux, le prolonger jusqu'à Orsay; il fau-
drait de plus, pour rendre l'expérience concluante, que l'on ramenât la largeur de sa voie à im,44 au lieu
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Facilité q ue don.
la concescomme l'a dit M. Lechatelier, de donner à la compa- mirait sion du chemin
gnie du chemin de fer de Sceaux les facilités qu'elle réclame' pour le prolongement de ce chemin jusqu'à Orsay, ce serait peut-être le moment de réaliser cette mesure,
puisqu'elle ouvrirait un champ aux expériences, tant sur le matériel de transport que sur le matériel de tracfion , employés sur des courbes à faibles rayons. Pour réduire la largeur de la voie et modifier le matériel, M. Arnoux estime qu'il faudrait 25o. o o ô francs,
dont 5o. 000 francs pour réduire la .voie , et 200.000 francs pour le matériel. Il pense que les deux opérations pourraient être terminées dans un délai de cinq à six mois. Le rétrécissement de la voie à 1m,44 est regrettable,
parce qu'il nuira à la stabilité du matériel roulant en forçant, soit à rapprocher les points d'appui des voitures, soit à élever le centre de gravité des véhicules. Mais au point où est parvenue la construction des grandes lignes , il est impossible de songer à modifier la voie anglaise de Im,44. Tout ce que l'on peut faire, c'est de chercher à en diminuer les inconvénients. Si, comme l'a admis M. Lechatelier, l'application du
système articulé à l'exécution du réseau central doit procurer, dans les pays très-accidentés, une économie de ioo.000 francs par kilomètre, si, par cette économie, on arrive à rendre possibles et productifs des chemins reconnus utiles, mais que l'on ne pourrait ni exécuter raisonnablement ni exploiter avec fruit, à raison de -l'exagération des frais d'établissement et de
de fer d'Orsay à 1-1 ec/
driO
Sceaux pour ex-
périmenter le matériel.