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CHEMINS DE FER.
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les résultats déjà obtenus, il y aurait avantage à exécuter suivant ce système, que l'on pourrait appeler le système français , les chemins de fer du réseau central, et les embranchements des voies principales, lorsque ces embranchements auraient à traverser des pays trèsaccidentés ;
3° Que dans le cas où l'on adopterait ce nouveau Système il y aurait lieu: De fixer la limite ordinaire des pentes à 0. 01, et celle des rayons des courbes à 100 mètres. En autorisant cependant les ingénieurs à porter ces limites à 0.014 ou 0.015 pour les pentes, et à 6o et même 5o mètres pour les rayons des courbes, lorsque les difficultés tout à fait exceptionnelles du sol rendraient cette extension nécessaire; De raccorder les courbes aux lignes droites par des arcs de paraboles, afin de prévenir l'espèce de secousse Produite dans une masse animée d'une grande vitesse and elle change brusquement de direction. PafS,Ie 5 mars 1853.
Depuis la rédaction de ce rapport, un décret impérial a accordé à la compagnie du chemin de fer de Sceaux, non-seule-
NOTE sur LES MODIFICATIONS RÉCEMMENT ADOPTÉES POUR LA CONSTRUCTION
DU MATÉRIEL ARTICULÉ, DESTINÉ AU CHEMIN DE FER DE PARIS A ORSAY. Par M. C. COUCHE,
Ingénieur des mines, professeur à l'École des mines.
La date du document qui précède est déjà ancienne ;
il convient donc d'indiquer aujourd'hui où en est la réalisation des projets développés dans ce rapport réalisation à laquelle il a puissamment concouru. La type du moteur, dont M. Arnoux a étudié les détails de concert avec un autre ingénieur expérimenté,
M. Meyer, est empiétement arrêté, et la construction des deux locomotives se poursuit activement. Le système articule est fondé sur des principes abso-
lus, parce qu'ils sont logiques. Ce n'est pas par des demi-mesures, par des tempéraments, qu'on peut le compléter, mais en appliquant résolument à la machine
ment la concession du prolongement de ce chemin jusqu'à Orsay, mais, en outre, les subventions nécessaires pour faire
elle-même les deux dispositions qui caractérisent le matériel de transport ; c'est-à-dire l'indépendance des
les expériences indiquées précédemment.
deux files de roues, et la faculté de convergence régléè des essieux.
De son côté, M. Arnoux a poussé avec activité l'étude détaillée d'une locomotive disposée suivant le système indiqué précédemment, et il fait exécuter en ce moment des voitures dans lesquelles les caisses sont portées par les essieux nonseulement en dedans, mais aussi en dehors des roues, de manière à prévenir le mouvement de roulis qui s'est fait sentir lorsque l'on a employé le matériel articulé sur la voie de im.ltà, L. -C. M,
La première condition entraîne celle de l'indépendance des deux moteurs placés de part et d'autre de la chaudière; et celle-ci exige à son tour pour chaque roue motrice, l'application dé deux pistons agissant sur des manivelles à angle droit car avec un seul piston de
chaque côté la coexistence fortuite des deux points morts pourrait rendre le démarrage très-difficile, et il