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ÉTUDE GÉOLOGIQUE
traces authentiques de leur stratification primitive. Ce banc était conjugué avec les marnes gypseuses de Cassoura , comprises dans le même tèrrain et séparées par l'éruption de l'ophite. La forination gypso-salifère reprend d'ailleurs les allures régulières que nous avons décrites ci-dessus, à mesuré que vers le nord-Ouest 'ou le sud-est on s' éloigné de ce centre de bouleversement. La source salée de Brassempony donne lieu aux ntêMeS observations. La seule différence qu'on puisse signaler entre lé tek.-
rain des Basses-Pyrénées et celui de la Chalosse, c'est que dans cette dernière contrée, la formation gypà-e-salifère présente des colorations phi S vives et en 'générai
des traces d'une calcination plus complète et Stirtmit plus générale. Ainsi le rouge-brique domine dans les marnes, et le calcaire voisin est presque toujourS métamorphisé. Ces faits ne doivent pas surprendre quand on songe à l'intensité que paraissent avoir eue dans la Chalosse les éruptions ophitiques. Soit par une eus grande puissance de l'agent igné, soit par une dispoSition plus favorable des terrains, il 'est certain que la matière éruptive a pénétré bien phis intimement les couches soulevées, et les a altérées daVaiitage. En mitre, Comme nous avons déjà dit, ces érupti6n it été. eXtrê-
triment multipliées dans quelques centres principaik C'est sans doute à ces causes que doit être attribuée là rareté des fossiles dans la pierre d'Arzet , de Gaujaeq, de Casse-Biel, tandis qu'ils Sont très-abondants dans les autres couches, non modifiées, des fahluns Nous devons présenter aussi une autre considération, qui a paru être à quelques géologues une difficulté 'sérieuse pour l'assimilation de la craie chalossaise avec celle des Basses-Pyrénées : -c'est le manque, dans la Chalosse, de l'étage du grès vert qui a tant de puissance
SUR LE BASSIN DE L'ADOUR.
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Stid de là formation salifère des Badded-PMeed..-II
eSt *tain, en effet, que nulle part, daiis nous venons d'examiner, on ne retrouve' lé' grei Vèri sous les Calcaires marneux. Les marnes s'aPpuient par-
tout nninêdiatement sur i'ophite , et on nd peu i létn' rattacher' , ni de près ni de. loin, atiénn lambeau Visible du grès vert.
Les idées que nous avons émises au sujet dti modd d'action des ophites sur les terrains de là craie, eXpli quent pourquoi en Chalossè ; de l'hème que datiâ Basses-Pyrénées, c'est la formatimi Marnense 4,-,d s'ap-
puie sur l'ophite , sans interposition de grèâ Dé ce côté, il ne saurait donc y avoir d'embarras; ét est vrai que le grès vert dût apparaître, ce ne P'Ourraii être, en tous cas, que d'une manière ariee6 à ce cidi a lieu dans les Basses-Pyrénées, c'est-à-dire au sud de la zone salifère, et avec le redressement donné par la formation dé la chaîne. Or, on conçoit trèâ-bien que le soulèvement pyrénéen, agissant sur le grès vert de Bidache , Mauléon , Oloron, etc., l'ait exhaussé assez
pour le mettre à nu même de nos jours, et ait exhatiSser beaucoup nieins le grès vert de la ChaloSe bien plus éloigné d eOtre d'actioiY : én SOrie"- n' en Cd dernier pays, le grès vert est entièrement reçonVett par les formations subséquentes qui, en effet, cominë
nous verrons, s'étendent dans toute la contrée, talle qu'elles manquent le long des Pyrénées. Et quant à fa formation salifère elle-même, si elle a été mise à nu; c'est grâce à l'action des ophites , qui s'est exercée exchisivement sur elle, par sa tranche, et n'a nuliéeïrè soulevé les étages inférieurs. D'après tout ce qui précédé, notià voyons donc qu'dn doit appliquer à la Chalosse ce que nous avons dit sur les salines des Éasses-Pyrénées , c'est-à-dire que lés