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ÉTUDE GÉOLOGIQUE
SUR LE BASSIN DE L'ADOUR.
des traCeS: plus ou Moins distinctes dé âttifintion. A Bastennes , par exemple, qui est certes un d'èà PointS où l'action sulfurante de l'ophite aurait d être là; plus énergique, on observe les blocs gyPseux aiiiq§ég feuillets parallèles admirablement fietS. Or, Si le üiik provenait d'un banc calcaire sulfatisé , ceS fettilletà aucune stratification générale n'auraient 6té CnnSerVéà. En effet, le calcaire a une densité égalé 2,i7 et contient moyennement 56 p. too de chaux ; lé gYpse a Une densité égale à 2 ,3 et Contient 35 p. loo de chaux : en résulte qu'un volume de caléaire âôuinis à la stilia,tisation donne lieu à liiiVolutne doublè de gyfiâe. bbe, pendant la transforniation , il Sè produit dans la iriaààe une dilatation énorme qui engendre nécessairement lié pression telle que la masse entière doit devenir iinitbr'mément compacte, sans traCe airetine de sépafa.tioh entre des lits plus ou moinS. épais.
çoit sur là rive gauche, dans les environs de Tercis, des escarpements calcaires très-puissants et presque verticaux. .C'est ce qu'on nomme dans la contrée la
Nous concluons donc, pour terminer cet exposé du deuxième groupe des terrains crétacés, que
Sens contraires, et qu'eii S'avançant de part et d'autre ver-0e Centre dii inassif en suirah iiiie Veie PerPendi-
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i° Les gypses, le sel ou les sources salées et les marnes ou argiles colorées du bassin de l'Adour se rattachent à une même formation générale ; 2° Cette formation que nous appelons formatibfi gypso-salifère de la craie, n'est autre que l'étage dé la
craie marneuse de Briscous, correspondant, dans le bassin de Paris, à l'étage de la craie sans silex. Troisième étage des terrain' s crétacés. Craie silicifère.
Nous avons dit que le type le plus complet de l'étage
de la craie silicifère était offert par les carrières de Tercis. Nous .allons décrire Cet iiiipdrtant gisement: Quand on descend l'Adour â if tir d Dax;on aper-
Grande-Roque de Tercis. Les bancs ont exactement la
direction 0. 9° N., E. 90 S., c'est-à-dire forment angle de 90 avec la direction pyrénéenne qui est, comme
On sait, O. 18° N., E. 18° S. Le plongement a' lieu au nord. Si l'on suit ces couches dans l'intérieur des terres, on les voit se poursuivre jusqu'à l'arête qui forme le
faîte des vallées de l'Adour et du Lily, et on les retrouve ensuite, après une interruption de quelques Centaines de Mètres, Sur la pente opposée descendant sur les rives du Luy et atteignant de nouveau la rive dé l'Addlit, à 2 kilomètres en aval de la Grande-RoqUe.
Si l'on étudie l'ensemble dit massif, on remarque que les couches extrêmes de la Grande-Roque et du Viinport qui en forment les liniiteS au nord-est et au sud-ouest sont presque verticales, mais' PlOngérit en
Cidaire à là direction des CottchéS, Ces.i..édreSseinéritis
d'inclinaison contraire tendent sensiblement vers COMplétedirection vertiCale CônitiMiié ét -trient au contact cies terrain à argilo-marneux qui forment les marnières Cornmunalés du Tuc. Au nord-est de ce massif, vers là Grande-Roque, de nombreuses carrières exploitéés putti- lés travaux de navigation de l'AdOtir ët Pot,'" là fabrication dé la chaux permettent d'étudier avec détàil la stieceSsiiiii de% cou-
ches : les mêmes bàiiCS traVerSant Obliquement l'Adour se montrent à Angdniné dans dés diréctibilS êt avec une succession parfa,itenitnt ideritkPies. Dan S la, Partie sud-
ouest, on petit atiSSi étudiéiCette formation dans les Carrières de LaVigne 'et 'dâiià Celles qui s'étendent entre