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ÉTUDE GÉOLOGIQUE
trois arcs de cercle à courbure inverse, tangents entre
eux, l'arc du cercle médian correspondant au sinus de la valve dorsale, et ayant un rayon double de celui des arcs latéraux. La valve dorsale est plate, et son sinus large et peu profond : le trou circulaire occupe l'axe du crochet de la valve dorsale, et est nettement
séparé du crochet de l'autre valve par un intervalle bien distinct. La valve ventrale est bombée, presque hémisphérique, un peu plus large que longue. La surface des deux valves est ornée de plis nombreux , plus larges dans la partie centrale correspondant au sinus de la grande valve que dans les parties latérales : on compte douze à quatorze plis larges dans
cette partie centrale, et environ autant de plis plus étroits dans chacune des parties latérales. Ces plis sont croisés transversalement par des lignes très-distinctes d'accroissement des valves. Généralement cette térébratule se présente dans le banc dont nous nous occupons avec des formes extérieures bien conservées; mais son intérieur est une véritable géode ayant un vide en son centre et des parois tapissées de cristaux de -carbonate de chaux. Nous désignerons cette térébratule , dans la suite de cet écrit, sous le nom de térébratule dolomitique ; on ne tardera pas à voir le motif de cette dénomination. La roche à térébratule dolomitique traverse l'Adour et se montre sur le prolongement de la Grande-Roque, dans la commune d'Angotuné, où elle est exploitée pour l'entretien de la route impériale n° io. Si maintenant on traverse tout le massif et qu'on se transporte à son extrémité dans la carrière de Lavigne , on y trouve un calcaire saccharoïde blanc et rosé sur quelques points, mais généralement noirci par de puissantes émanations bitumineuses. Il n'est pas douteux cependant que ce ne
SUR LE BASSIN DE L'ADOUR.
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soit le même banc que celui de la Grande-Roque : on y retrouve en effet la térébratule dolomitique avec tous les caractères que nous avons décrits ; et ce banc, se prolongeant au nord à travers l'Adour, , dans la commune de Rivière, et au sud vers le Luy, , offre sur les divers points où il affleure tous les caractères minéralogiques déjà signalés pour la Grande-Roque de Tercis. Si nous considérons que, à part ce premier banc, tous les autres strates de la craie de Tercis sont formés d'un calcaire terreux, non cristallisé, toujours plus ou moins mélangé d'argile, et contenant le plus souvent des si, lex , nous serons conduits à faire dans cette craie une subdivision qui facilitera l'étude et l'exposé de ses propriétés et de ses rapports géologiques. Dans cette subdivision nous appellerons craie dolomitique celle dont nous venons de décrire le type dans la Grande-Roque de Tercis.
Si, revenant au tue des marnières, nous entreprenons d'explorer le massif sud-ouest des carrières de Tercis , nous trouverons la même succession que nous avons constatée dans la partie nord-est. La plupart des bancs intermédiaires entre les marnières et la carrière dite de Lavigne sont inexploités, mais comme ils sont très-redressés, on voit leurs crêtes courir à la surface du sol et l'on peut apprécier leur direction, leurs diverses puissances et leurs inclinaisons. Quant à la carrière de Lavigne elle-même nous y reviendrons tout à l'heure avec détail et nous montrerons qu'elle est un représentant important de la subdivision
dolomitique. Complétons en ce moment ce que nous avons à dire sur la craie silicifère proprement dite. Donnons d'abord quelques détails sur les fossiles qui caractérisent ces roches dans les carrières de Tercis. Indépendamment de ceux que nous avons déjà men-