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RAPPORT SUR UNE MACHINE,
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
la plus grande partie de la chaleur contenue dans l'air, à sa sortie de la machine, soit recueillie pour être transmise à l'air qui entre dans la période de mouvement suivante, pourra être beaucoup plus économique, sous le rapport de la dépense de combustible, que les machines à vapeur d'eau même les plus parfaites. Mais on peut aussi en conclure que la machine de M. Ericsson , telle que nous la connaissons par l'échantillon que
ancien élève externe de l'École impériale des mines, au jourd'hui attaché aux ateliers de MM. Mazeline frères, a bien voulu me prêter aussi son assistance. MM. Mazeline
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nous avons vu et les descriptions qui en ont été publiées, devra être profondément modifiée dans ses dis-
positions les plus essentielles, avant qu'elle puisse remplacer dans l'industrie la machine à vapeur d'eau. L'inventeur lui-même paraît avoir reconnu la nécessité de cette transformation, et s'occupe actuellement de la réaliser. Ma dernière conclusion est que rien ne saurait être plus utile, pour l'avancement de nos connaissances dans la théorie dynamique de la chaleur, le perfectionnement des machines qui tirent de cette source leur puissance motrice, et par conséquent pour le progrès de l'industrie en général, que de provoquer par des primes, des prix proposés ou tout autre mode d'encouragement, la construction ou l'importation de machines à air chaud appliquées à un travail manufacturier régulier, et placées dans des circonstances telles qu'elles puissent être le sujet d'expériences et d'observations suivies par des physiciens ou ingénieurs, préparés par leurs études antérieures à accomplir fructueusement un travail de ce genre.
m'ont libéralement procuré tous les secours et toutes les facilités compatibles avec l'ordre de leurs travaux. Je prie ces habiles constructeurs et mes collaborateurs d'agréer l'expression de ma gratitude. Après que mes expériences ont été terminées, une commission nommée par S. Exc. M. le ministre de la
marine et présidée par M. le capitaine de vaisseau Pâris, en a exécuté de nouvelles sur la même machine. Celles-ci ont été dirigées, en général , dans le même sens que les miennes et faites 'avec des appareils sem-
blables; elles ont été plus complètes, parce que les soudures de tous les tubes, où étaient logés les thermomètres, 'ont résisté jusqu'à la fin. Le thermomètre placé dans le tube , qui pénètre dans l'espace situé en dessous des toiles métalliques, a été installé de manière que l'on a pu lire ses indications. Voici quelques-uns des résultats obtenus par la commission de la marine, que M. Pâris a eu la bonté de me communiquer.
La machine était en activité depuis 2 heures enviIon; le frein chargé de 25' , 20 agissant à l'extrémité d'un bras de levier de 2 mètres ; l'arbre du volant faisait 4o révolutions par minute ; la pression de l'air, dans le réservoir, oscillait entre o"- ,45 et ont- ,55 au-dessus
de l'atmosphère. Les températures accusées par les thermomètres étaient les suivantes degrés.
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P. S. Les observations dont les résultats sont exposés
dans ce rapport exigeaient le concours de plusieurs personnes. J'ai eu l'avantage d'être secondé par mon collègue, M. le professeur Rivot ; M. Em. Lissignol ,
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