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RAPPORT SUR UNE MACHINE
ENVOYÉE AU HAVRE PAR M. ERICSSON.
M. Ericsson paraît avoir reconnu lui-même la convenance de modifier complètement sa machine à air chaud
son volume à la pression de 1atm. ,25 ou à la pression extérieure de l'atmosphère. La température fort élevée que l'air conservait à sa
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dans le sens qui vient d'être indiqué. L'air ne serait plus renouvelé dans le système à chaque coup de piston ;
la pression initiale serait poussée plus loin, sans que la température dépassât notablement vo à 3oo degrés ; le cylindre travaillant serait complètement fermé et le piston alternativement pressé sur ses deux faces par l'air chaud, comme dans les machines à vapeur à double effet. Les détails de construction qu'il a adoptés, nous sont encore inconnus. RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS.
En résumé, les expériences que j'ai faites sur la machine montée dans les ateliers de MM. Mazeline, montrent que, lorsque des toiles métalliques sont traversées
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sortie de la machine doit être attribuée en grande partie à la très - mauvaise disposition des soupapes d'admission et d'émission de l'air. Les toiles métalliques disposées en paquet, comme dans la machine d'Ericsson, semblent devoir remplacer avec avantage les appareils à chauffer l'air dont on fait usage, depuis plusieurs années, dans un grand nombre d'ateliers métallurgiques et particulièrement d'usines à fer.
Les fuites d'air extrêmement fortes qui avaient lieu dans la machine du Havre, pour peu que la pression
chaleur qui correspond à la différence des températures ;
devînt un peu supérieure à celle de l'atmosphère extérieure, sont l'effet de vices de construction dont quelques - uns pourront être facilement évités ; d'autres fuites, telles que celles qui ont lieu entre les parois du cylindre travaillant et la garniture du piston moteur, ne pourront être supprimées qu'au moyen de dispositions
que, de plus l'air, en traversant ces toiles superpo-
particulières, qui ne paraissent pas avoir été encore
sées, n'éprouve qu'une très-faible résistance, lorsque sa vitesse ne dépasse ipas une certaine limite, qui est assez élevée. Dans la machine objet des expériences, cette résistance était fort petite, quand le volant faisait 4o révolutions par minute. Dans ces circonstances, on-,4086 d'air chaud à une pression de atin.,25 étaient expulsés à travers le paquet de toiles qui avait CC,22 d'épaisseur, pendant la chute du piston moteur, chute dont la durée
réalisées.
par un courant d'air à une température différente de la leur, elles lui cèdent ou lui prennent , en un inter,
valle de temps très-court, une grande partie de la
était à peu près de 5/4 de seconde. La section droite de l'espace occupé par les toiles était de on',4o o,6o 0-1,24. Si cet espace eût été entièrement libre, l'air l'aurait traversé avec une vitesse moyenne 5m,f27 ou 2m,84 par seconde, suivant qu'on prend
La machine du Havre, dans l'état où elle se trouve, ne peut fournir un travail disponible supérieur à 5 ou 4 chevaux ; lors même qu'elle serait parfaitement construite et installée, le travail mécanique transmis au système des pistons serait inférieur à io , et le travail disponible probablement inférieur à 6 chevaux-vapeur, à moins qu'on ne poussât la pression dans le réservoir fort au delà d'une atmosphère et demie. Mes expériences n'infirment en rien et semblent, au contraire, confirmer les principes théoriques sur lesquels s'appuient plusieurs physiciens , pour établir qu'une machine à air chaud, combinée de manière que