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NOTICE SUR LA MINE
dalenenberg, La pâte est calcaire et grise; les noyaux de grosseurs différentes, depuis celle d'une noix jusqu'à celle de la tête, sont calcaires et parfaitement arrondis. Ce conglomérat constitue une roche d'une extrême dureté. La seconde espèce de conglomérat se trouve immédiatement au-dessus de la précédente : la pâte est rougeâtre et ses noyaux calcaires ; ils sont anguleux, et très-souvent tronqués sur certains angles. Cette roche est aussi d'une très-grande dureté. C'est .un calcaire d'une couleur noirâtre, compacte, S. Stinkstein. et dont la cassure fraîche exhale une odeur fétide. On ne peut pas voir cette roche à Idria même ; mais entre Idria et Ober-Laybach elle affleure en certains points. Calcaire compacte, gris-foncé, ne présente dans les S. IVIuschelkalk. environs d'Idria qu'un très-faible développement. lu. Calcaire
à cavernes
(Jellen kalk ).
Ce calcaire a beaucoup d'analogie avec le précédent : sa couleur est plus claire et plus jaunâtre. Il forme dans la chaîne des Alpes de Carniole des masses excessivement étendues. La question de savoir à quel étage rapporter les roches
que je viens de décrire et le gisement du cinabre est encore indécise. En examinant la direction des couches du liegendkalk , on trouve qu'elle est sensiblement de E. 56° S. à 0. 56° N., ce qui répond à très-peu près au soulèvement du Thuringerwald. Cette formation est donc an-
térieure au terrain jurassique. L'indécision existe sur le point de savoir, si on doit rapporter le liegend-kalk et les schistes qui renferment le cinabre, au trias ou à la formation carbonifère. Les uns pensent que toute la formation appartient au trias ; d'autres, s'appuyant sur ce que l'on rencontre quelquefois dans les Schistes des morceaux d'anthracite, prétendent que le calcaire du
ET L'USINE D'IDRIA.
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mur et les schistes appartiennent à la formation carbonifère: le petit nombre de fossiles que l'on a trouvés jusqu'à ce moment n'a pas permis de décider complètement la question.
DEUXIÈME PARTIE.
La mine d'Idria fut découverte en 1497, et les inven- Historique teurs en demeurèrent propriétaires pendant 81 ans. Ils mineedieusine. se bornaient à recueillir le mercure natif; plus tard, ils
exploitèrent aussi le cinabre et le traitèrent dans des usines spéciales dont on ignore empiétement la disposition. Les premières exploitations ont eu lieu, trèsvraisemblablement, sur la rive gauche de la Nicova , où le schiste paraît à la surface. Les travaux furent abandonnés, à cause de la pauvreté de ces schistes, vers l'année 5o6. Cette exploitation fut reprise dans le dix-huitième siècle, et on s'avança de plusieurs centaines de mètres dans la montagne dite Antoniberg et à soixante mètres environ en profondeur. Le peu de richesse des schistes, le mauvais aérage établi dans ces travaux, et surtout un incendie violent qui s'y déclara en 1766, firent abandonner les exploitations établies sur ce point.
Vers la même époque, des travaux de recherche étaient exécutés sur la rive droite de l'Idriza , dans la montagne dite Magdalenenberg, et poussés jusque sous le lit de la rivière ; ces travaux furent abandonnés au
milieu du dix-huitième siècle, à cause de la pauvreté des schistes et du danger des inondations qui forçaient à pousser les recherches à une profondeur considérable.