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NOTICE SUR LA MINE
ET L'USINE D'IDR1A.
De toutes ces exploitations, la seule qui subsiste est celle de l'Erzberg , montagne comprise entre la NiceVa et l'Idriza. Des accidents graves forcèrent à diverses reprises d'abandonner les travaux. En 1552 , au niveau Mittelfeld , il se produisit un éboulement considérable qui coûta la vie à 5o piqueurs. Ce niveau porte encore, parmi les mineurs, le nom de Todtenteufe (niveau des morts) et on y cherche en certains points les minerais renfermés dans les schistes éboulés. Vers 18o5 , un incendie se déclara au niveau Wasserfeld. Le feu se communiqua aux boisages, et les schistes privés d'appuis s'éboulèrent de tous côtés ; l'incendie était monté jusqu'au troisième niveau, et tout faisait
des chambres de condensation. Jusqu'en 1859 ou 4o,
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craindre la filin& de la mine, lorsque le directeur, M. de Sybold , prit le parti extrême d'inonder la mine. Les flammes n'avaient pas atteint les boisages du puits
Thérèse, et on put amener par ce puits les eaux de l'Idriza. La mine fat transformée en un véritable bourbier, et il ne fallut pas moins de six mois. pour rétablir l'exploitation. Usine.
Ce ne fut qu'en 1578, sous l'archiduc Charles, à qui appartenait Idria , que l'on apprit à chauffer dans des cornues le cinabre mélangé avec de la. chaux.
Ce mode de traitement dura jusqu'en 1752. A cette époque on prit pour type les fours d'Almaden , et on construisit à un kilomètre dldria, sur la rive gauche de l'idriza, un fourneau semblable à ceux de l'Espagne.. Ce fourneau fut modifié, et on opéra la condensation dans des chambres. Il n'existait qu'un de ces fourneaux d'Idria appartint à la France. Pendant lorsque tout le temps de l'occupation une activité très-grande fut développée, et c'est de cette époque que datent la création des routes aux environs d'Idria, les barrages soignés pour le flottage des bois, et le second four avec
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l'usine ne posséda que ceS' deitx feitir's, qui existent en-
bore sur la rive gauche de rIdriza. On - fit 'alors des essais pour traiter le cinabre dans des fours à reVerbère , avec des tuyaux de condensation en fonte arroSéà d'eau
froide et 'reliant les fours aux chambres. 'Vers 1846 , l'usine possédait huit fourneaux appartenant à ce type. Enfin iby a deux ans, des essais furent faits pour subsiituer aux fours anciens de véritables four S à chaux continus avec des chambres de condensation. Un fourneau de ce dernier type est actuellement en marche. Tous ces fourneaux sont distribués sur les deux rives de l'Idriza ; les fours anciens et le four contint" sont sur la rive gauche, les fours à reverb ère (flaniofeu) sont sur la rive droite. A l'usine est annexée une fabrique de cinabre artificiel. Au quinzième siècle les habitants se livraient déjà à cette fabrication, et dans certaines années la production de cinabre s'est élevée à1 mn) centners (56. 000 kil.). Vers 1726, on fit des efforts pour concentrer dans' l'usrine la fabrication du cinabre, et 900 centners (5o .400 kil.)
furent envoyés par la fabrique aux dépôts impériaux de Vienne et de Trieste. Ce n'est qu'à dater de 1782 que la fabrication du vermillon a pris à Idria un grand développement; et maintenant on convertit chaque année en vermillon, dans cette fabrique annexée à , la moitié environ du mercure extrait des minerais. Le schiste riche en minerai est compris dans la mon- Position tin gîte, sa descripiion. tagne appelée Erzberg, située entre la Nicova et l'Idriza : il s'élève au-dessus du vallon aune hauteur de 55o pieds, mais le schiste riche ne s'élève que jusqu'au niveau de la galerie Saint-Antoine indiqué sur la Pl. III, fig. 4 et G. L'Erzberg atteint une hauteur de 1.400 pieds (452m) au-dessus du niveau de la vallée. Plusieurs galeries ont