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NOTICE SUR LA MINE
ET I.' USINE D'IDRIA.
Ce tableau nous montre que le déchet sur le schlich monte à 86,4 p. ioo et à 29,2 pour le mercure. La quantité de schlich obtenue est de 285258 kilogrammes tenant 5.129 kilogrammes de mercure. Donc en moyenne le schlich sortant des ateliers de la préparation mécanique tient 1,1 o p. 100 en moyenne. On peut évaluer
à 2of, o le prix des ioo kilogrammes de schlich obtenus pour la préparation mécanique. A l'atelier de scheidages on en a obtenu 5.556.157 kilogrammes, et on a dépensé 16. 455,2o. Ce qui donne pour ioo kilogrammes, A l'atelier de préparation mécanique on a ôbtenu de 1851-1852 , 285.258 kil, de schlich ; et on a dépensé 1 o. 97o , c'est-à-dire S,84 pour ioo kil. de schlich.
La perte à la préparation mécanique étant de 86 p. 100, il faut 714 kilogrammes de minerai pour en donner 100 de schlich. Le prix de revient de 1 o o de schlich est donc de 2 of,10 estimé comme suit kilogr. de minerai à 2 fr. les
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Main-d'uvre pour sa préparation Scheidage
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14,2.8
5,84 1,92 20,10
Waselgiinge.
Ces minerais, qui tiraient leur nom du mode de préparation à laquelle on les soumettait et qui consistait en une série de lavages, ne forment plus de catégorie à
part depuis la construction des fours à flammes. Ils proviennent de l'abatage des schistes bitumineux ; et Comme ils sont très-friables, ils ne donnent qu'une très-
petite quantité de minerai en gros morceaux. A leur sortie de la mine, ils sont jetés sur les deux cribles qui servent à séparer le grubenklein du gros et du moyen. Ce qui reste sur ces cribles est réduit en menu par un cassage au marteau et Mélangé au grubenklein pour être traité directement aux fours à flammes.
En faisant l'historique dé là mine et de l'usine
- outré
d'Idria , j'ai donné la compoSitiel. de tous les fourneaux dont j'ai fait mention , l'usine possède encore des fourneaux destinés aux essais des minerais. Ces fourneaux sont au nombre de quatre : ils sont renfermés dans un bâtiment construit sur la rive gauche de l'Idria. Chacim des fourneaux d'essai est construit en briques, à l'exception des parois latérales et de la voûte;
deux plaques de fonte percées de trous perrnettent de faire passer les cornues. La voûte du fourneau est mobile. Les cornues sont placées sur des briques juxtaposées et formant un support continu.
fi.
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TROISIÈME PARTIE.
Tous les minerais, sans exception, sont essayés il n'entre dans l'usine aucune quantité de minerai sans que la teneur en mercure ait été préalablement déterminée. Un essayeur et un aide ont pour unique occupation l'essai des minerais. L'essai se fait, comme dans un laboratoire, en Chauf-
fant le minerai, parfaitement pulvérisé, avec de la chaux en poudre ; l'essayeur fait le mélange des deux
substances et charge les cornues avec une main en bois; il les dispose dans le fourneau, ajuste les allonges,
et lute soigneusement le col de la cornue et celui de l'allonge. Cela fait, l'aide allume le feu, qu'il entretiélit pendant tout le temps que l'essayeur le juge convenable. Le mercure condensé dans les allonges est pesé, et on en déduit la teneur du minerai. Ce mode d'essai en grand présente pour le mercure
Fourneaux d'essai. Description.