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NOTICE SUR LA MINE
ET L'USINE D'IDRIA.
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un inconvénient très-grave. Moins que pour toute autre
substance, il donne une teneur approchant de la te-
Fourneau Léopold.
neur réelle. Des essais ont été faits par M. Glowacky, directeur de l'usine d'ldria , afin de rechercher dans quelles limites pouvait être renfermée l'erreur commise. Il a fait des mélanges de mercure métallique et
Le fourneau Léopold comprend trois parties : le four proprement dit, les chambres et la cheminée. ( Voir la
de soufre ; et il a cherché par l'essai à connaître la
teneur de ces mélanges. Il a obtenu les résultats suivants
°N °'T
NUMÉROS
DE 100 LIVRES
des essais,
tenant en mercure.
dans les cas les plus
livres.
du mers. contenu 0,47 0,99 0,91 0,93 0,98 0,98 0,97
1
2 3
4 5
6 7
0,01 à 0 1 0,1 à 0,2 0,2 à 0,5 0,5 à 6 à 24 6 24 48
à as
à 86
favorables.
dans les cas les plus défavorables. 0
0,41
0,62 0,86 0,95 0,96 0,95
Pour des minerais ayant une faible teneur, l'erreur peut donc s'élever très- haut ; comme les minerais essayés tiennent de j à 5 p. 100, l'essai n'indique qu'une teneur assez éloignée. M. Glowacky a aussi constaté, dans ses expériences, que les cornues les plus éloignées du foyer donnaient pour un même minerai les résultats les plus exacts. Il
était évident à priori qu'il devait en être ainsi : les cornues les plus rapprochées subissent, au moment où les plus éloignées sont arrivées à la température convenable pour l'essai, l'action d'une température excessivement élevée ; les vapeurs de mercure acquièrent dans ces cornues 'une tension d'autant plus forte que la température est plus élevée, et passent à travers le lut, où une partie se condense.
Richesse minérale de Héron de Villefosse.)
10 Four proprement dit. - Le four est lui-même formé de trois parties : la partie inférieure A est la chauffe ; le bois est placé sur des grilles en fer ; ()h sont les portes du cendrier. Le chargement de la chauffe se
fait par la porte C. Au-dessus de la chauffe est une seconde partie B ,. séparée de la partie inférieure par une voûte en briques laissant entre elles des intervalles. La troisième partie C est séparée de la seconde par une plate-bande en briques , percée d'ouvertures. Cette troisième partie est en communication avec les chambres de condensation. Le four est entièrement construit en briques réfractaires ; les fondations sont en conglomérat d'une extrême dureté. Il y a quatre fours analogues accolés chacun d'eux à un système de chambres particulier et une cheminée particulière. k la suite de chaque fourneau, il y a sept chambres de condensation ; chacune d'elles a 9m,5o de haut. Les dimensions du rectangle qui forme la base des chambres
sont 2m,52 et 5'1,15. Chaque chambre présente deux ouvertures latérales , l'une à la partie supérieure, l'autre à la partie inférieure. Ces ouvertures *livrent passage aux vapeurs de mercure. Les parois des chambres sont en briques, recouvertes d'un enduit formé de chaux et de sable. La soie est faite d'argile fortement damée ; par-dessus est une maçonnerie, recouverte d'un second lit d'argile que l'on humecte et que l'on bat ensuite jusqu'à dessiccation complète. La sole consiste en deux plans inclinés TOME V, 18511
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Des chambres de
condensation.