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NOTICE SUR LA MINE
ET L'USINE D'IDRIA.
qui forment un thalweg, sur lequel coule le mercure, pour se rendre dans de petites fosses, mises en communication par un canal avec un réservoir commun. La dernière chambre présente une disposition particulière : dans cette chambre sont des plans inclinés en
On commence par charger dans le four les morceaux les plus gros et les plus pauvres que l'on a mis de côté
mètres cubes, sont disposés de manière à s'arc-bouter les uns les autres. On a pour objet de créer une voûte
bois disposés en surplomb les uns au-dessus des autres ;
artificielle qui puisse remplacer la voûte en brique dans
un courant d'eau continu ruisselle sur ces plans in-
le cas où elle viendrait à se rompre. On choisit, pour former cette voûte, des minerais très-pauvres, parce que les minerais riches, contenant toujours une quan-
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Cheminée.
clinés et vient tomber dans un canal en bois qui l'amène à l'extérieur. La cheminée renferme plusieurs compartiments que les vapeurs de mercure traversent avant de se répandre
dans l'atmosphère. Les plans de ce fourneau se trouvent dans la Richesse minérale de M. Héron de Villefosse. Chargement
du four Léopold.
Les minerais qui doivent être chargés dans le fourneau Léopold sont déposés dans deux haldes voisines du fourneau : ils sont séparés en minerais en gros morceaux et én minerais de grosseur moyenne. Les parties pauvres tenant 1/2 p. ioo sont seules laissées à l'état de gros. Les morceaux riches plus gros que le poing sont cassés au marteau. Il n'y a pas de personnel spécial affecté au service
de ce four, qui, une fois mis en feu, marche seul. Lorsque l'on doit procéder au chargement et à la mise en feu, on prend dans la mine i 6o ouvriers, 4o pour
chaque four. Le travail commence à six heures du matin. Le surveillant distribue à chacun sa besogne, et le travail marche avec une excessive rapidité. Un certain nombre d'ouvriers est employé à élever Chargement de la partie B. au niveau de la partie B, au moyen de brouettes roulant sur des plans inclinés, les minerais qui doivent y être chargés. Deux ouvriers pénètrent dans la partie B au moyen de la porte CC', et deux autres mineurs leur passent les minerais apportés des haldes.
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dans la mine. Ces morceaux, qui ont de 5 à 5 déci
tité considérable de schistes bitumineux, s'agglomèrent et forment une voûte continue qui ne permet plus à la
chaleur de s'élever dans le four. Les deux ouvriers ménagent aux quatre angles des conduits facilitant le tirage. Par-dessus cette voûte artificielle, on place les
minerais de grosseur moyenne, et on mélange aux minerais riches une certaine quantité de minerais pauvres afin d'empêcher l'agglomération. Le compar-
timent B du four n'est jamais complètement rempli de minerai , il reste toujours un pied d'intervalle (on1,51) entre .1a partie supérieure de la charge et la plate-bande en briques. Le chargement de la partie C se fait en même temps que celui de la partie B. Deux ouvriers pénètrent dans la chambre C, et des rouleurs amènent au second étage, à l'aide de rampes, le minerai qui doit être chargé. Ce minerai est entièrement à l'état de poussière. Il provient du nettoyage des murs des chambres de condensation, des débris de vieux fourneaux réduits en pous-
sière. La teneur de ces minerais s'élève souvent a 62 p. ioo ; l'addition de Matières pauvres est ici entièrement nécessaire. Ces poussières sont mises dans des cassettes, espèces de cylindres en terre dont les rebords ont de io à 12 centimètres de hauteur. Auprès de la chambre C, on dispose des cassettes
Chargement
de la partie C.