Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
Chances d'explosion.
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
dans le tonnage utile, par suite de l'augmentation d'approvisionnement de combustible ; 4° Création des setileS chances d'explosion contre lesquelles ne puissent rien la prudence et les soins dans la conduite de la chaudière, et qui expose le navire à de grands dangers. C'est donc au nom de graves intérêts que l'industrie et la navigation à vapeur réclament un moyen de prévenir l'incrustation des chaudières: Et s'il est vrai que,
structeur, M. Cavé, datiSdéé eSsaiS faits dans tin autre but, a rernarglié qu'une chectiWe îihire doimàli t k kilogrammes de vapeur pour i iiroirainnie de houille,
grâce à l'activité de l'intelligence humaine, un problème qui se présente avec un caractère vrai de grandeur
Point capital
de la question.
71
SiTà L'INCRUSTÀ.TiON
70
ou d'utilité est bientôt résolu, on ne saurait trop faire pour signaler l'importance de celui dont il s'agit ici. Je ne me bornerai donc pas à la simple énonciation que je viens de faire des fâcheux effets de l'incrustation; mais j'évaluerai, avec toute l'exactitude possible, celui de ces effets qui me paraît le plus saillant, et en même
temps le plus important et le plus susceptible d'une estimation précise : je veux parler de la perte de combustible.
s
Perte de caiigitêaüi 'à l'iWcrüstation.
Il n'a point été fait, à ma connaissance, d'expérience
directe pour déterminer la perte de calorique due à l'incrustation. On n'a, sur l'estimation de cette perte, que des idées vagues et très-diverses. M. Grouvelle (Guide du chauffeur, page o8) eStime cette perte de 8 à 10 p. Hm. Dans une usine à blé à Bordeaux , on estimait à 15 p. 100 la perte de calorique due à l'incrustation. Des remarqUes faites par un constructeur du Havre sur la consommation dans les chaudières
donnait un rendement qui diriiirMait jusqu'à 4 kiloelle s'incriCait. grarnMeS à Mesure La pratique De ces divers renSeignemehis , les deux derniers indique une perte seuls sont concluant, parce ctifiU -cOnStatént là 'corn- d'environ 100/0.
parai$on de l'état d'incritstatibil à celui d'une prbPreté complète. Ils annoncent des résultats concordants ; ils sont d'ailleurS confirmés, coinnie noirs allons le voir, par le calcul théorique. Nous pouvons donc les regarder comme l'expression de la vérité, et évaluer en conséquence à au moins 4o p. 100 la perte de combustible due à l'incrustation, dans les chaudières qui , soit par
là nature des eaux qu'elles' vaporisent, soit par déiletiéyages complets et assez fréquents, se fatit COiivient de Ci-oûteS terreuses épaisses. ui_ calorique ciite à l'ineëàà'ti théôriit'è iè la pertelai ci-dessus. contiiiemeeleluil avancer aucune assertion Sans ' Ne eritstatiaii.
la justifier, je présenterai le calcul par .lequel je Kifs arriVé à une éVàltiation approximatiVe de là perte de calorique due à l'incrustation en général. Senleinent , Polir ne Pas retarder là inarelie dit lecteur vers le but 'esSentiellemeht pratiqtie de Ic'é rnéniOire , et pour ne pàS fatiguer son àttentioii jra les cOnsidératibiis ardues preblème physicd-inatbématique, je me bornerai à citer ici les résultats du calcul, et j en donnerai lès Mails dans Mie hôte placée à la fin. J'agirai de riiênie Pour toutes le uieèti6ii 'eine j'ai dû traiter SCieritilt-
neuves et sur celle qui avait lieu dans ces mêmes chau-
quement dans le cours de ce traVaii. Les résultats de ce cal-da Sont COiiime il suit ( vbir la note i tàfln dti mémoire)
dières après quelques jours de navigation, font ressortir cette Peiie à environ 4o P. ioo. Un autre con-
l'41à,gsétit lIé rcroûte:
1° tà perle du calorique àihiéàe