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Dans le cas d'un steamer, cette eau se trouve à piedd'oeuvre et, comme nous l'avons vu, on peut s'arranger de manière à n'avoir pas- à 17 élever, mais seulement à lui imprimer un.déplacement horizontal. Il n'en sera pas de même, en général pour les, machines de terre : l'eau réfrigérante devra être prise dans un puits, et souvent à d'assez grandes profondeurs pour occasionner un travail notable.
4° S'il est vrai qu'à bord des steamers on peut se
L'ean réfrigérente n'est pas
assez froide dans procurer des quantités indéfinies d'eau, celle-ci n' adms Certains cas. toujours une température assez basse pour agir comme réfrigérant. Ainsi, il y a certains parages maritimes où
l'eau à la surface de la mer possède des températures
de 20, 25, 5o° et même plus élevées. Et en ce qui concerne la navigation fluviale, on doit remarquer que, à certaines époques de l'année, les cours d'eau prennent des températures de 20 à 250. Dans ces circonstances l'eau condensante ne pourrait pas être refroidie suffisamment pour produire une bonne condensation. L'alimentation a l'eau surchauffée exige des appareils Avantages du système de l'alimentation à l'eau plus simples (surtout lorsque le filtrage n'est pas nécessu rehauffée saire) et dont toutes les parties concourent à la vaporisation; car le travail du surchauffeur vient en déduction de celui des générateurs.
Il est vrai que le surchauffeur est sujet à incrustation; mais c'est seulement sur la surface de chauffe la moins chauffée ; et comme, d'un autre côté, le feu y peut être beaucoup moins vif que dans le foyer des générateurs, l'incrustation ne créera aucune chance appréciable de danger et n'entraînera qu'une faible perte Ce système doit
ètre préferé pour les steamers.
DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.
SUR L'INCRUSTATION
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pense qu'on ne devra point hésiter à lui donner la préférence dans la navigation maritime ou fluviale.
Pour les machines de terre, lorsqu'on aura de l'eau de puits à une petite profondeur, pour le service du réfrigérant, le système de la condensation monhydrigue offrira, au contraire, plus d'avantages. Conclusions.
Les conclusions à tirer de ce mémoire peuvent se résumer comme il suit
La navigation à vapeur et l'industrie sont intéressées, au plus haut degré, dans la question de la préservation des chaudières contre l'incrustation. La suppression pure et simple des incrustations économisera, moyennement, environ 4o o/o de la consommation actuelle du combustible. L'absence d'incrustation permettra de substituer les machines à moyenne ou à haute pression à celles du système de Watt, pour la navigation maritime, et d'économiser, en plus par ce moyen, 5o o/o de combustible. En sorte que l'économie totale à réaliser, dans les machines navales, sera d'environ 66 o/cip.:
Autres conséquences importantes de l'absence d'inaugmentation de la durée des chaudières; accroissement considérable du tonnage utile- des steacrustations
mers; sécurité contre les explosions.
2. Dans les- chaudières alimentées à l'eau douce, l'incrustation est produite par le carbonate, et par le sulfate de chaux.
de chaleur.
Dans les générateurs qui vaporisent de l'eau de mer, l'incrustation, est produite par le sulfate de chaux seul. La solubilité du sulfate de chaux dans les eaux salées
Aussi, quoique ce système ne permette aucune réduction dans le travail de la pompe à eau et à air, je
conduit à un procédé pour diminuer les incrustations dues à l'eau de la mer : c'est le procédé de l'évacuation.