Annales des Mines (1854, série 5, volume 5) [Image 76]

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SUR L'INCRUSTATION

DES CHAUDIÈRES A VAPEUR.

sous-carbonate; il se produira quatre équivalents d'oxychlorure de magnésium, trois équivalents d'acide carbonique et trois équivalents de sous-carbonate, comme il

toutes du bicarbonate de chaux ; la plupart renferment

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suit 4 [(CI. Mg)

4 (C / .11.19)

4 (C0=)3.+ (11, O)4]

=

M90]

12(CO' +Mg0)

3 (CO')

3 LCO2)3+ (M90)4].

Cette réaction continuera jusqu'à épuisement de souscarbonate, le chlorure de magnésium étant en assez grande quantité pour cela. La magnésie libre participera aussi à cette réaction, et sera absorbée par le chlorure de magnésium , et peut-être aussi par le sulfate de magnésie. En sorte que le liquide aura une tendance à perdre son aspect laiteux, qui était dû à14 magnésie et au sous- carbonate. 50 Une fois le carbonate de chaux transformé en chlorure, la chaux n'existera plus qu'à l'état de sel soluble : chlorure et sulfate. Mais comme le premier de ces sels est plus soluble que le second, et qu'il se trouve en présence du sulfate de magnésie, plus soluble aussi que le sulfate calcaire,

il en résulte quo lorsque l'eau sera parvenue au point de saturation , relativement au sulfate de chaux, il y aura précipité, non-seulement du sulfate de chaux préexistant,

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aussi du sulfate de chaux en proportion plus ou moins con-

sidérable, et ces deux corps forment en général la partie principale des sels tenus en dissolution i par les eaux douces;

car les chlorures de sodium , potassium , calcium, magnésium , les sulfates de magnésie de potasse , qu'elles renferment aussi généralement, ne s'y trouvent qu'en très-faible

pro. ripaonrsti

l'incrustation produite par les eaux douces, il se passe les mêmes réactions que nous avons décrites Plus haut entre les sels calcaires et les sels magnésiens; mais comme ceux-ci sont en très-petite quantité relativement aux premiers, ces réactions n'exercent pas d'influence sensible sur le résultat, et l'on peut considérer l'incrustation comme due uniquement aux bicarbonate et sulfate de chaux. 2. Dès les premiers moments de l'ébullition, le bicarbonate de chaux dégage de l'acide carbonique et se précipite,

à l'état de carbonate neutre , en une poudre très-fine et très-légère qui devient plus lourde et se rzssemble par une

ébullition plus prolongée. Ce précipité, étant très-ténu, pourra se loger en partie dans les aspérités que présente la surface d'un vase en fer, mais ne s'y accumulera point par voie de cristallisation, et ne formera point par conséquent de croûte.

Mais le carbonate de chaux neutre n'est pas tout à faît

mais encore de celui que produira la réaction entre le chlorure de calcium et le sulfate de magnésie. Ainsi, dans l'acte de l'incrustation, les sels calcaires se

insoluble dans l'eau : la quantité qu'elle retient.en disse),

réduisent tous en sulfate, et l'on peut, au point de vue

partie du carbonate de chaux qui , par l'effet de la vaporisation, se dépose lentement en cristallisant et forme incrustation. Toutefois, dans les chaudières où la vaporisation est très-tranquille et lente, et où l'eau arrive par des conduits chauffés graduellement, le carbonate produit par le dégagement de l'acide carbonique cristallise en partie dans ces conduits et dans les endroits calmes de la surface de chauffe, et y forme d'abondantes concrétions. Quant au sulfate de chaux, il se dépose par cristallisation et en formant des croûtes, dès le moment où, par la concentration, l'eau est parvenue A saturation par rapport A ce

particulier de l'incrustation produite par l'eau de mer, considérer toute la chaux préexistant dans cette eau comme à l'état de sulfate.

Il résulte aussi de ce qui précède que le carbonate de chaux, bien que préexistant dans l'eau de mer, ne peut pas se trouver dans les dépôts qu'elle forme dans les chaudières. Formation des dépôts dans les chaudières alimentées à l'eau douce.

r. Les eaux douces ont une composition très-variable, tiiltant les terrains qu'elles traversent. Elles contiennent

lution est, d'après Buchloz,

de24OOO

à

iG000.

C'est cette

sel. On conçoit que si l'ébullition est tumultueuse, nue