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DES dtlAUDIÈRES A VAPEUR.
SUR L'INCRUSTATION
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nant point de dépôt, qui marquait le degré le plus haut, je recommençais l'opération pour une eau de degré intermédiaire. Et je parvenais ainsi à déterminer le degré de concentration , auquel le liquide arrive à saturation pour la température de l'expérience. J'ai trouvé ainsi Températures to3° Degrés de concentration auxquels la saturation a lieu. 12°,5
1110
119° 125°
9°
5°,8
13o°
3°,75
92
Ces résultats permettent de construire la courbe qui représente graphiquement la relation existante entre les températures, comptées à partir de io3° et considérées comme abscisses , et les degrés de concentration considérés comme ordonnées comptées à partir de o.
Cette courbe forme, à peu près, une ligne droite : ce qui prouve que , comme les pressions croissent très-rapidement avec la température , la solubilité du sulfate décroît très-rapidement à mesure que la pression augmente. En combinant les résultats indiqués par cette courbe avec ceux du tableau A , on connaîtra la solubilité côrrespondante aux diverses températures. Par ce moyen, on a pu construire le tableau ci-après TABLEAU B.
Solubilité du sulfate de chaux dans l'eau de mer à diverses températures.
i45 3° On Voit qu'a partir de 13o° de température, là solubi-
lité du sulfate de chaux devient très-bible. Il importait, pour la question qui nous occupe, de s'assurer si, pour une certaine température, cette solubilité devient nulle, et de déterminer ce degré, ou du moins une limite supérieure de ce degré.
Pour éclaircir ce point, j'ai pris loo centimètns cubes d'eau distillée que j'ai additionnés de deux gouttes d'eau de mer naturelle à 4°,25 ; chaque ,goutte formant o,o68 de cent. cubes , et les deux gouttes contenant par conséquent 2 X 0,o68 X o,00l5=-- 0",0002 de sulfate de chaux. Le mélange renfermait donc 0,000002 de ce sel. J'ai ensuite ex-
posé à une température de 14o° un tube de Verre fermé contenant un peu de cette eau. Au-bout de quinze minutes, j'ai examiné le tube en le plaçant entre l'oeil et les rayons solaires, et j'ai constaté un dépôt, sous forme de pellicules infiniment déliées, irisées , nageant dans le liquide. Ces pellicules rie sont autre chose que du sulfate de chaux déposé sur la paroi, et détaché ensuite par les contractions du Verre au contact de l'air froid.
J'ai fait une opération semblable avec un mélange de ioo cent, cubes d'eau distillée et de deux gouttes d'un autre mélange contenant 40
définitif contenait par conséquent une proportion de sulfate de chaux exprimée par o,o68
DEGRÉS
SOLUBUSIE
de
du sulfate
l'aréomètre
SOLUBILITÉ
DEGRÉ3 de
du
degrés.
2
X4-0100
x 0,0015 o,00000005.
l'aréomètre
sulfate correspondants TEmpÉnAmcs correspondants '1'.11?".TURDS de chaux. de chaux a la a la satura tion. saturation. sur 100. sur /00. degrés.
d'eau dû mer. Le mélange
degrés.
degrés.
/2,5
103,00
0,500
6
118,50
0,226
12
103,80
0,477
5
121,20
0,183
11
105,15
0,432
4
124,00
0,140
10
108,60
0,395
3
127,90
0,097
9
111,00
0,355
2
130,00
0,060
8
113,20
0,310
1
133,30
0,023
7
115,80
0,267
Au bout de 3o minutes, j'ai reconnu la présence de petites pellicules comme dans l'expérience précédente. On peut donc considérer le sulfate de chaux comme to-
talement insoluble dans l'eau de mer, et à fortiori dans l'eau douce , à des températures entre dio et 15o°. Et ce fait est encore confirmé par un autre relaté plus bas. Il est utile de remarquer que les dépôts de sulfate, obtenus dans ces expériences, se dissolvent par le refroidissement, mais avec d'autant plus de lenteur que la température à laquelle ils se sont formés est plus élevée. Ainsi , le