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GISEMENT ET TRAITEMENT DES MINERAIS
DE CUIVRE EN NORWEGE.
La deuxième roche est composée presque exclusivement de chlorite d'un vert foncé empatant une grande quantité de grenats de la grosseur d'une noisette ; sur les bords de ces couches de chlorite, on trouve généralement des couches talqueuses passant à l'asbeste. On a également signalé dans cette mine des masses d'acti-
en assez grande quantité, et plu-g rarement du cuivre
note radiée, de la trémolite d'un gris jaunâtre et de l' am ian th e
La roche est traversée par des veines d'une matière décomposée qui est argileuse, et qui nuit beaucoup à la propreté de la mine. On trouve aussi en quelques endroits des veines composées de mica, de feldspath et de quartz cristallisés et formant une roche ressemblant à un gra-
nit à grains moyens. Mais les parois de la mine sont tellement enfumées et tellement salies par les nombreuses inondations qu'elle a subies, qu'il est très-difficile de suivre les couches et de les reconnaître.
Les parties qui contiennent du minerai n'offrent aucun changement dans la roche. Seulement, dans ces parties, on trouve, entre les feuillets des couches, des nodules de minerai. Ces nodules ou rognons lenticu-
laires se suivent quelquefois en chapelets, ou bien, étant plus étendus qu'épais, ils forment comme des veines qui ont depuis quelques millimètres d'épaisseur jusqu'à plusieurs centimètres. On voit aussi les pyrites de cuivre affecter la forme de boules qui auraient comme
des pointements de cristaux sur toute la surface, mais cette apparence est très-rare. Les rognons de minerai sont entourés par la roche, et surtout par la chlorite et la roche talqueuse , qui forment des replis autour d'eux. Mais on voit aussi des nodules de minerai enchâssant des
morceaux de là roche chloriteuse. Avec la pyrite de cuivre, on trouve, comme minéraux accessoires, de la pyrite magnétique, de la pyrite ordinaire quelquefois
panaché, de la blende et de là galène. La pyrite de cuivre est aussi quelquefois mélangée à du quartz blanc.
Maintenant quelles sont les roches qui contiennent les parties les plus riches et qui semblent avoir une espèce d'attraction sur la matière métallique? Voici ce que l'on a toujours observe à. la mine de Storvartz. Quand la roche est très-quartzeuse et passe au micaschiste, on est à peu près sûr d'être dans une partie stérile. Le minerai n'y formera que des veines excessivement minces, et l'on n'aura que très-peu de profit à l'exploiter. Mais si l'on arrive où les couches sont plus chloriteuses, contiennent plus de talc et moins de micachiste et de quartz, généralement on verra la quantité des pyrites augmenter. Les lits de minerai seront plus épais,
et on commencera à trouver de plus gros rognons en chapelets. Si l'on trouve enfin une partie où il y ait beaucoup de chlorite ou de talc avec une grande quantité de
gros cristaux de grenats, on peut affirmer que l'on va arriver à un endroit où le minerai sera très-abondant. C'est donc la chlorite ou le talc et les grenats qui annon-. cent la présence de la matière métallique. La pyrite de fer est en général intimement mélangée à la pyrite de cuivre dans la mine de Storvartz , mais elle ne s'y trouve pas en très-grande quantité. C'est en général de la pyrite jaune ; la pyrite magnétique y est beaucoup plus rare. La pyrite est en général à grains fins, et quelquefois elle ne fait qu'entourer la pyrite de cuivre sans être mélangée avec elle.
J'ai tout à l'heure parlé de veines de quartz qui se sont infiltrées à travers les couches. Ces veines sont en général composées de quartz blanc hyalin, dont l'existence est évidemment antérieure à celle de la matière mé-
Influence de la roche sur la richesse.