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GISEMENT ET TRAITEMENT .DES MINERAIS
DE CUIVRE EN NORWÉGE.
raient très-bien provenir de la décomposition de la
micaschiste. On trouve aussi quelquefois une roche
roche même pendant l'infiltration des matières métallifères. Quant aux premières, on doit peut-être en chercher l'origine dans les phénomènes qui ont contribué à produire les accidents de terrains des environs de Roraas : je veux parler de l'apparition des masses de serpentine accompagnée de fer chromé et de norite , que l'on trouve à la montagne de Rohammer, à Tonset sur le Tron-field et auprès du lac de Faemund. Quand on
composée de petites masses de mica brun verdâtre dis-
se rapproche de ces montagnes, on voit toujours les
dans le plan de la schistosité et avec un peu de mica, tantôt avec une plus grande quantité de mica et passant au micaschiste. Les parties qui ne contiennent que peu de mica et de quartz sont traversées généralement par de grandes bandes de quartz qui y forment des filons postérieurs aux couches et se coupant en tous sens. Les couches sont tantôt planes avec un plan de schistosité parfaitement régulier, tantôt elles se recourbent dans tous les sens et forment les contours les plus bizarres
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couches des terrains relevées de tous côtés par les éruptions serpentineuses, et comme dans beaucoup de parties ces éruptions, bien, qu'elles ne soient pas apparues au
jour, ont dû se faire sentir, les terrains se trouvent relevés dans tous les sens, et les directions des couches n'ont aucune signification quand on les examine de trop près. Les minerais de fer et de cuivre étant antérieurs à ces
éruptions, puisqu'ils sont relevés avec tout le terrain sur les montagnes serpentineuses , proviennent peutêtre de phénomènes en relation avec ceux-ci, et par conséquent la présence du talc passant à l'asbeste n'a rien qui doive étonner dans les mines de Roraas.
Je vais maintenant entrer dans des détails particuliers sur chacune des mines de ce groupe, et après les avoir décrits successivement, je dirai quelques mots sur la nature du gîte. Mine
de Storwartz.
Quand on va à l'est de Roraas, à environ 9 kilomètres
de cette ville., on traverse des montagnes sans végétation; sous le terrain tourbeux on aperçoit de temps en temps un lambeau du sol : alors on a un schiste argileux et chloriteux d'un bleu grisâtre entremêlé de mica brun, ou bien un schiste où le mica est plus continu entremêlé de quartz et se rapprochant plus du
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posées en tous sens et empâtées dans un ciment quartzeux. Toutes ces couches ont une direction générale N.-N.-O. , S.-S.-E. , et plongent à l'O.-S.-O. sous un angle d'a peine 4 ou 5 degrés. Si l'on pénètre dans la mine, on y trouve une roche en tout semblable à celles des environs. C'est une roche schisteuse, tantôt avec des lames de chlorite couchées
sans cependant que la direction générale en soit altérée.
Cette direction est ici encore N.-N.-O., S.-S.-E, avec pendage E.-N.-E. de 10 degrés environ. On distingue principalement deux espèces de roches dans cette mine. La première est une roche où l'on a des assises successives de quartz à petits grains et de mica; elle est d'une dureté moyenne; elle est quelquefois pénétrée par des cristaux de feldspath. L'épaisseur de chacune des couchés en particulier est très-variable et se tient entre 1 et 5 ou 6 millimètres. Dans cette roche on trouve quelquefois de gros cristaux de fer magnétique cristallisé en octaèdre et de beaux cristaux de grenats d'un rouge clair, mais très-petits ; ces der. niers forment souvent une masse compacte qui remplace toute la roche : on a alors une Vritable assise de grenats.
Nature
de la roche.