Annales des Mines (1854, série 5, volume 5) [Image 150]

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paraît utile de les décrire malgré l'analogie qu'elles présentent avec les appareils employés aujourd'hui dans plusieurs gares de chemins de fer, pour le chargement et le déchargement des pierrres de taille. Ce n'est pas du principe qu'il s'agit, mais d'un mode d'application bien étudié et sur une échelle inusitée.

Dans la grande grue à huit roues, le treuil est à Grande grue à huit roues. (PI. VII, fig. 1, 2, 16m,80 au-dessus des longrines sur lesquelles elle roule. 3'4)*

plication de cette disposition, qui intercepte le passage, est restreinte par les exigences de la navigation. Il n'y a, dans le Wurtemberg, qu'un seul pont en pierre qui mérite d'être cité, c'est celui qu'on vient de

On a construit sur les chemins hanovriens un certain nombre de ponts en pierre, mais d'une impor-

et', l'entrait u, et les petites contre-fiches h, k. Les hommes chargés du service du treuil impriment eux-mêmes au système son mouvement de translation : une dunette d leur permet d'agir commodément sur une manivelle mrn qui commande de chaque côté une des roues portantes au moyen d'engrenages coniques et des longs arbres b, f,

et leur impriment des vitesses égales. La grande dunette D du treuil, et celle de la manivelle sont facilement accessibles au moyen de l'échelle de perroquet q.

Cette grue est rigide, légère, d'une construction économique, d'une manoeuvre facile, et malgré sa hau-

teur elle ne tend ni à se déjeter ni à fouetter. La petite grue, supportée par quatre roues seulement, ne diffère de la précédente que par sa moindre hauteur et sa construction plus simple.

Wurtemberg.

terminer à Ulm, sur le Danube, pour le passage du

treuil à engrenage est établie sur deux poutres a,a, armées

par des croix de Saint-André et des moises horizontales, et dont le chapeau reçoit les abouts des poutres, tandis que les semelles inférieures s'appuient sur les coussinets des tourillons des roues. L'invariabilité des angles au sommet est assurée, et la rigidité du système complétée, par les grandes contre-fiches c,c, les tirants

5 à 9).

Ces appareils réduisent au minimum la dépense du pont de service. Il est évidemment bien plus économique d'exhausser le chariot que le pont ; mais l'ap-

chemin de fer d'Augsbourg.

et de tirants t, t. Chacune des deux fermes qui supportent les poutres est formée d'une sorte de chevalet entretoisé

(PI.

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La voie transversale sur laquelle se meut le chariot du au moyen d'une sous-poutre boulonnée, d'un poinçon,

Petite grue à quatre roues,

PONTS EN MAÇONNERIE.

CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.

Hanovre.

tance médiocre ; tels sont ceux : De Kragenhof sur la Fulda ( ligne de Giittingue à Cassel ) cinq arches de 21 mètres d'ouverture; De Milnden sur la Werra (même ligne) : six arches de De Northeitn sur le Ruhme (ligne de Hanovre à Giittingue), id.

De Hildesheim (ligne d'Elze) : cinq arches de le,60.

Les principes adoptés en Hanovre pour la construction des ponts en pierre excluaient leur emploi dans toutes les circonstances où il fallait conserver un grand débouché et ménager la hauteur. Aussi l'application de la tôle a-t-elle pris dans ce pays un développement remarquable (7$), et y présente un intérêt dont les ouvrages en maçonnerie sont presque entièrement dépourvus. Les ponts en pierre sont peu nombreux et peu importants en Autriche, où la traversée des grands cours d'eau, tels que le Danube et ses principaux affluents, n'a reçu encore qu'une solution provisoire (1t7, i51). Le seul ouvrage de ce genre qui

Autriche.

mérite quelque attention est le pont de Steinbriicke sur la Sann, affluent de la Save (ligne de Grâtz à Laybach), formé de trois arches de 2Ltm,7o d'ouverture : il est courbe et légèrement biais,

construit entièrement en pierre de taille, et traité avec beaucoup de soin.

Pont biais.

5o. Je n'en ai pas rencontré un seul remarquable à ce titre. Aux yeux d'un grand nombre d'ingénieurs aile-

Ponts biais.