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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
PONTS EN TÔLE.
Voici la série adoptée maintenant pour les fers d'angle de ces poutres
351
chaque côté deux appendices, dont l'un s'appuie sur le
patin du bas, tandis que l'autre s'élève jusqu'à celui du haut. Les appendices supérieurs et inférieurs fonc-
mètres, 7,30
mètres, 16,06
mètres, 21,90
mètres, 27.74
mètres. 35,04
mètres. 43,80
tionnent ainsi comme des poteaux verticaux, et font partie intégrante de la poutre, qu'ils roidissent. La pression
milites. 60,8
millim. 72,9
millim. 79,0
millim. 79,0
millim.
eenbe.
. .
91,1
115,4
millim 10,16
millim.
.
millim. 9,0
millim. 15,2
millim. 15,2
transmise par chaque poutrelle est répartie, pour ainsi dire, entre tous les points de la section verticale de la
Jusqu'à ... . Largeur..
Épaisseur..
Constance
de la section transversale des poutres.
.
.
.
12,1
millim. 18,2
Pour ces deux catégories de ponts, la section transversale des poutres est constante dans toute leur longueur. Lorsqu'il y a plusieurs travées, on a adopté pour les longueurs des extrêmes et des intermédiaires le rapport 4 : 5 (117), à moins que les conditions locales n'imposent une autre répartition des appuis.
Continuité des poutres sur les piles.
Dans tous les cas, les poutres sont continues dans toute l'étendue du pont (116) , et fixées sur la pile ou sur l'une des piles du milieu. Au delà de 8-0.6 , elles s'appuient, sur les autres, par l'intermédiaire de rouleaux de friction et de plaques en fonte. Lorsque la distance de la section fixe à l'une des extrémités dépasse 14-,6o, un appareil de compensation est disposé à chaque bout pour établir la continuité de la surface de roulement.
Exhaussement des
pièces de pont.
Ce qui caractérise surtout le système de ponts à deux poutres de rive, c'est la disposition des poutrelles ou traverses, qui sont également en tôle, à double T, et combinées avec des goussets ou poteaux, en vue de roidir les poutres, et de les entretoiser très-solidement.
poutre. Enfin, les poutrelles contreventent les deux poutres dans une région plus rapprochée de celle qui tend à se voiler par suite de la compression, et permettent de
combattre cette tendance d'une manière plus simple et
plus efficaces que quand elles sont appliquées à la partie inférieure. Tels sont les avantages de cette combinaison. Les poutrelles ainsi disposées, sont espacées de 2rn,65
d'axe en axe. Elles sont séparées par une traverse intermédiaire pourvue seulement de l'appendice supérieur, et ainsi suspendue en quelque sorte à la poutre. Ces appendices ont uniformément 9, i d'épaisseur. Les pièces de pont reçoivent des longrines en chêne, de om,292
om, 184, boulonnées sur le patin supérieur,
et enchâssées de plus entre des fers d'angles rivés de part et d'autre ( Pl. VIII, fig. 7). Les joints des longrines alternent, avec ceux des rails, sur les traverses principales. C'est à la suite de quelques expériences compara-
tives faites dans les ateliers du chemin de fer, à Hanovre, entre les poutres à corps plein et celles en treillis,
qu'on a été conduit à adopter la première disposition. On a fait construire, dans chaque système, une travée d'é-
A moins que l'ouverture et par suite la hauteur des poutr,es ne soient très-faibles, les poutrelles ne s'ap-
preuve des dimensions suivantes
puient pas immédiatement sur les patins inférieurs des
Longueur
poutres; elles sont placées plus haut et portent de
Distance des appuis
3m,28 3m,05
Hauteur.
0.,327
Plate-bande su- J Largeur. . om,032 périeure. . . . t Epaisseur.0m,0063 Plate-bande in- Largeur. om,o29 férieure. . . . Epaisseur. om,0063
Comparaison des
poutres pleines el des poutres en treillis. (Pl. VIII, fig. 15 et, 16.)