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- 1* question.
CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
ÉTABLISSEMENT DES PONTS 'A DEUX VOIES.
10 position du tablier.
qu'on peut, avec le tablier inférieur, obtenir à très-peu de frais un contreventement parfaitement efficace, sim-
114. Lorsque cette position n'est pas imposée par d'autres considérations, on doit préférer celle qui assure le meilleur contreventement des poutres. En installant
le tablier sur le sommet, on a toute latitude pour les entre-toiser aussi à la partie inférieure; mais outre que cette position est souvent interdite par le profil du chemin, les poutres n'ont pas besoin, quand leur hauteur est faible, d'être contreventées en haut et en bas : seul étage de contrevents suffit, pourvu qu'il occupe leur région moyenne. L'exhaussement des poutrelles paraît donc très-motivé quand il s'applique, comme en Hanovre, à des poutres potu' lesquelles le double contreventement en haut et en bas est, ou inutile, à cause de leur hauteur médiocre ; ou impossible parce que cette hauteur quoique déjà considérable, est encore moindre que celle des cheminées de locomotives. Mais quand la largeur des ouvertures conduit tout Inconvénients de la position in- naturellement à donner aux poutres une grande hautermediaire du gtart,',1.;LPZiélecs.s. leur, c'est-à-dire quand le double entretoisement devient à la fois très-utile et très-facilement praticable, on .
ne voit pas dans quel but on peut être conduit à y renoncer. Le relèvement des poutrelles a nécessairement pour effet d'augmenter la largeur du pont, car l'accotement *doit être compté alors, non à partir du corps de la poutre, mais à partir du bord de la plate-bande. C'est
ainsi qu'au pont de Langon (99) on a adopté pour les poutres un écartement de 8, 3o d'axe en axe pour avoir un passage de 7',4o, à cause de la saillie de orn,45 des plates-bandes vers l'intérieur. Sous ce rapport le projet du pont de Langon ne paraît pas à imiter. L'exemple du i) qui a, à très-peu près, la même pont d' Offenbourg ouverture que les travées extrêmes de Langon, prouve
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plifié dans ce cas, il est vrai, par la présence d'une poutre intermédiaire. 2" Indépenadance ou solidarité des deux voies.
113. Sur un chemin construit d'abord à une seule voie, l'indépendance offre l'avantage d'une économie actuelle ; mais cette considération est secondaire. En Hanovre, l'indépendance a été appliquée également
question.
aux ponts construits immédiatement pour deux voies,
parce qu'on l'a regardée comme préférable en ellemême.
La solidarité présente certainement des avantages ce sont même, au premier abord, les plus frappants. Ainsi elle donne au solide considéré en masse une largeur double qui s'oppose efficacement, surtout pour
les grandes portées, à la tendance au gauchissement latéral : elle améliore, en un mot, ses proportions. De plus, jusqu'à ce qu'il soit prouvé que les vibrations ne hâtent pas la destruction des ouvrages en tôle rivée, on
doit assurément regarder comme avantageux d'augmenter la masse qui y participe, de disséminer dans une masse double les ébranlements produits par le passage d'un train. m Solidarité Mais l'unité a, d'un autre côté, des inconvénients avec une poutre
sérieux. S'il y a une poutre intermédiaire, cela revient
à rendre solidaires, dans le cas précédent, les deux poutres intérieures, disposition qui serait très-convenable si les deux voies devaient toujours être chargées en même temps ; mais cette circonstance se présente
rarement : et pour le cas ordinaire, celui où un train seulement franchit le pont, l'inégalité de roideur des deux poutres dont les flèches sont ::
- 2, entraîne dans
intermédiaire.