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CHEMINS DE FER D'ALLEMAGNE.
vent être calculés comme si les travées devaient être indépendantes, mais encore il peut être préférable de renoncer effectivement à la solidarité pour éviter la complication des effets qu'elle entraîne, le changement du sens des efforts développés dans les plates-bandes
de part et d'autre des points d'inflexion qui se déplacent, et la propagation des efforts d'une travée à l'autre, propagation favorisée par la mobilité de la poutre con-
tinue sur ses appuis. On peut d'ailleurs, dans tous les Encastrement au cas, réaliser l'encastrement par un ancrage dans la mamoyen de l'ancrage dans les cu- çonnerie des piles et culées. Appliqué à une extrémité l
ées.
seulement, cet expédient n'améliorerait pas la situation de la poutre (117) : il faut donc pour les grandes ouvertures, le combiner, à un bout, avec la faculté de glissement de la poutre sur ses plaques d'assise ; c'est ce qu'on a fait au pont d'Offenbourg (Pl. IX, fig. 2). Un
tirant t profondément amarré dans la maçonnerie est lié par une double chape, à clavettes inférieures et à goupilles supérieures, à une barre rivée sur le poteau vertical qui complète l'encadrement de la poutre. Une petite cheminée cc laisse à celle-ci le jeu nécessaire, et permet d'atteindre,les clavettes pour régler le serrage ; les portées étant très-longues relativement à l'amplitude du jeu, l'encastrement subsiste au même degré, quelles que soient les variations de température. 4Lo Mode de construction du corps de la poutre. 4' question.
121. Reste la question, déjà examinée plus haut (84, ou) , de valeur relative de la nervure pleine, et du treillis; le choix à faire entre ces deux modes paraît devoir
être déterminé plutôt par des circonstances particulières à chaque cas que par des considérations générales.
En réalité, on peut et on doit tenir compte des deux pièces du treillis. solutions également acceptables. Aussi paraît-il nécesÉquarrissage des
PONTS SUR POUTRES.
ÉQUARRISSAGES.
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saire d'examiner le mode de détermination des équarrissages du treillis. Les formules, dont l'usage est
maintenant généralement répandu, suffisent pour calculer l'équarrissage d'une poutre double T à corps plein, dès qu'elle est convenablement contre-ventée. Mais, pour les poutres en treillis, on se contente d'un mode de calcul qui, s'il a le mérite d'une grande simplicité, ne constitue pas même une grossière approximation :
On suppose que le treillis rend les plates-
bandes parfaitement solidaires : quant aux conditions qu'il doit remplir pour cela, aux équarrissages de ses éléments, on ne s'en préoccupe pas, ou du moins on laisse à une vague imitation le soin d'y pourvoir tant bien que mal. On. calcule donc simplement les platesbandes d'après les règles connues, réduites à leur plus simple expression, par suite de la répartition uniforme des efforts due à la petitesse de l'épaisseur des platesbandes relativement à la hauteur du solide. Ces équarrissages peuvent cependant être déterminés par les considérations les plus élémentaires. Pour les systèmes de ce genre, dont les éléments ont à résister seulement à des efforts longitudinaux, l'application des règles de la statique est plus simple et aussi exacte que la considération des solides élastiques. 122. Quelle que soit la disposition du remplissage Conditions que intercalé entre les deux plates-bandes, il doit satisfaire rtiteaureltirat à deux conditions distinctes : entre les deux plates-bandes. 1° Établir entre les deux plates-bandes une liaison telle qu'elles ne puissent fléchir isolément; qu'une section, plane et normale à l'axe dans le système libre, soit encore plane et normale à l'axe dans le solide fléchi; 20 Soustraire les plates-bandes à la mise en jeu de la résistance transverse, de telle sorte qu'il s'y développe uniquement des efforts longitudinaux. La plate-