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VÉRIFICATION DE QUELQUES ENGRAIS.
VÉRIFICATION DE QUELQUES ENGRAIS.
cates que sa proportion est souvent très-faible (1) , et
j'ai d'abord épuisées par l'eau bouillante pour rechercher les sels solubles dans l'eau, et le résidu a été ensuite traité par un acide afin de séparer les matières insolubles qui, de même que l'eau, n'ajoutent rien à
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qui, d'ailleurs, n'était pas absolument indispensable pour la vérification dont il s'agissait.
Au point de vue où je me suis placé, j'ai dû faire usage de procédés simples et expéditifs qui ne sont pas
inattaquables, il est vrai, quant à l'exactitude rigoureuse des résultats auxquels ils m'ont conduit, mais qui néanmoins m'ont paru suffisants pour remplir utilement les vues de l'administration. Les échantillons que j'ai examinés ont été renfermés dans des bocaux étiquetés et numérotés au fur et à mesure qu'ils sont parvenus à l'École. Ils sont au nombre de vingt-neuf, et comprennent six guanos, vingt-deux potulrettes de différentes natures et une cendre noire. Les quinze premiers ont été reçus en février et mars;
les n" 16 et 17 dans le courant d'avril ; ceux n" 18, 19 et o en juin, et les neuf derniers en août et septembre. Voici la série des opérations auxquelles je me suis livré J'ai commencé par dessécher au bain-marie une cer-
taine quantité d'engrais, afin de déterminer la proportion d'eau qui s'y trouve contenue et qu'il importe de connaître, puisque cette eau n'exerce aucune influence sur son pouvoir productif.
D'un autre côté, j'ai fait brûler une autre partie de l'engrais brut et j'ai obtenu des cendres dont le poids, défalqué de la quantité soumise à l'essai, m'a donné les matières susceptibles de se volatiliser ou de se décomposer par la chaleur. Enfin, j'ai pris un certain poids de ces cendres que (i) Elle est de o à 2 p. 10,0 dans les fumiers et les poudrettes ordinaires.
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l'efficacité de l'engrais. J'ai donc obtenu ainsi : d'une part, les matières volatiles organiques qui, en se putréfiant dans le sol, peu-
vent fournir aux plantes du carbone, de l'oxygène, de l'hydrogène et de l'azote, et d'autre part, les matières fixes dont j'ai seulement fait l'analyse qualitative, et qui renferment les principes minéraux dont les plantes ont besoin pour se développer. Dosage de l'eau. On a pesé 5 grammes de chaque échantillon dans une petite capsule de porcelaine tarée
qu'on a maintenue à la température de l'eau bouillante pendant trois à quatre heures consécutives. Lorsqu'on a jugé que la dessiccation était à peu près complète,, on a porté la capsule sur la balance à plusieurs reprises
jusqu'à ce que son poids restât constant. La perte a donné la quantité d'eau dont l'engrais était imprégné.
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Dosage des matières organiques et des cendres. L'incinération a eu lieu dans une moufle soutenue par quelques briques au-dessus d'un fourneau de calcination , et surmontée d'un cône de tirage. On a opéré sur o grammes de matière brute pesés dans une capsule de platine tarée. Cette capsule a d'abord été exposée à une chaleur modérée sur le bord de la moufle pour éviter les pertes qui auraient pu résulter d'un dégagement de gaz trop rapide, puis chauffée successivement jusqu'au rouge en ayant soin de renouveler de temps en temps les surfaces au moyen d'une spatule. Il a fallu trois quarts d'heure à une heure pour que l'incinération fût complète. Le poids des cendres a fait connaître par