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TERRAIN ANTHRARIFÈRE DES ALPES.
TERRAIN ANTRRAXIVERE DES ALPES.
ion, c'est-à-dire du N.-N.-O. au S.-S.-E., et plongent fortement vers 1'E.-N.--E. ; en sorte qu'en montant au col du Chardonnet pour descendre de là à Querellin , on marche successivement sur la tranche de toutes ces couches en les coupant à peu près perpendiculairement à leur direction. Voici quelle est leur nature à partir des plus basses. Immédiatement au-dessus du calcaire de Terre-Noire qui plonge fortement à l'Est,
cristaux d'amphibole, soit des pyrites, du quartz et du talc. On observe dans la partie la plus basse de ce non-. veau système de roches, non loin du sentier qui conduit au col, une couche de schiste argileux renfermant des veines irrégulières de plombagine. Cette substance, qui se trouve dans le voisinage d'un banc feldspathique, ne paraît être ici qu'une altération de l'anthracite. A
on observe des bancs de quartz compacte qui paraissent régner sur tout le flanc occidental du vallon de la Pon-
sonnière. Leur épaisseur est variable et peut être évaluée moyennement à 12 011 15 mètres. Immédiatement après vient une série de grès micacés, à grains fins, et de schiste argileux alternant ensemble et renfermant un grand nombre de couches d'anthracite exploitées par les habitants du pays. Ce groupe de couches, dont l'épaisseur est de plus de 15o mètres, forme la partie basse et gazonnée du vallon, et en se prolongeant vers le N.-0., il va passer par le col même de la Ponsonnière qui conduit à Bonnenuit , en Savoie. Ces grès et
ces schistes anthraciteux s'enfoncent sous des grès plus durs et plus qua:rtzeux qui passent quelquefois au poudingue et forment les premiers escarpements que l'on rencontre en montant au col du Chardonnet. Sur ces grès durs repose une nouvelle série de schiste argi-
leux et de grès fins, micacés, renfermant aussi des couches d'anthracite, et ayant au moins 200 mètres de puissance. Cette assise, qui occupe la partie moyenne de la montagne' , est presque partout recouverte par des éboulis descendus des escarpements plus élevés.
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mesure que l'on s'élève, les roches de quartz et de porphyre dominent de plus en plus relativement au grès ; enfin, elles constituent à peu près exclusivement les crêtes les plus élevées du Chardonnet, qui présentent des escarpements verticaux de 100 à 150 mètres d'élévation au-dessus de leur base. Cette partie de la montagne, vue du vallon de la Ponsonnière , offre une
série de lignes noires presque horizontales, qui paraissent être des 'joints de stratification. Elle est en outre divisée par de longues fissures verticales qui découpent la crête en aiguilles minces et lui donnent un ,aspect extrêmement déchiré. En 1851, on y a découvert plusieurs filons de cuivre pyriteux à gangue quartzeuse que l'on a essayé d'exploiter, mais sans aucun succès.
Le col du Chardonnet, situé au sud des crêtes aiguës dont nous venons de parler, est' formé principalement de grès quartzeux à gros grains et de schiste argileux verdâtre à texture fine et compacte renfermant un grand nombre d'empreintes végétales dont l'identité avec des espèces caractéristiques des terrains lîouil-
lers a été constatée à plusieurs reprises. Parmi ces
Vers leur partie supérieure, ces schistes et ces grès commencent à alterner avec des bancs de quartz passant au grès et avec une roche feldspathique verdâtre
espèces, MM. Élie de Beaumont et Adolphe Brongniart ont cité les suivantes : Calamites Suekowii, C. Cistii, C. approximatus , C. eannceforrnis , Sigillaria tessellala , S. notata , Lepidodendron ornatissimum, L. cre-
qui devient souvent porphyroïde en empâtant, soit des
nntum.