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EXPOSITION DE NEW-YORK.
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
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Les formations tertiaires proprement dites consistent en couches marines, littorales et lacustres, argiles de
ment très-étendus sur les côtes occidentales, ainsi que Dance et d'autres nous l'ont appris (voyez Exploration des États-Unis, géologie, par T.-D. Dance) ; mais on n'y a pas encore étudié la formation avec détail.
divers des matériaux précédents. Ces couches, qui con-
Produits exploitables dans le terrain tertiaire.
FORMATIONS TERTIAIRES.
toute espèce, lits calcaires et arénacés et mélanges tiennent des débris nombreux de coquilles, de polypiers, de plantes, d'animaux terrestres et de coquilles d'eau douce, sont très-développées aux États-Unis. Elles prennent naissance à l'extrémité nord-est du Maine, en y comprenant les dépôts de la vallée du lac Champlain et du Saint-Laurent ; elles s'étendent ensuite au sud-ouest et prennent leurs caractères les mieux définis dans le New-York ; puis, se prolongeant au sud et au sud-ouest, occupent la zone qui s'étend entre l'Atlantique et le pied des montagnes. Les mêmes formations continuent à se développer au sud et à l'ouest, et, s'infléchissant au pied méridional des Highlands, s'é-
tendent au loin sur la partie sud de la Géorgie, d'Alabama*, du Mississipi et sur une grande partie de la Louisiane et du Texas, tout le long du golfe du Mexique. Au nord du Texas, les formations tertiaires suivent la base des montagnes Rocheuses, et forment une large
ceinture bordée des deux côtés par le terrain crétacé. Les dépôts tertiaires atteignent même les sources du Missouri et se perdent dans les interminables prairies de cette région connues sous le nom des Mauvaises Terres.
A l'ouest des montagnes Rocheuses, entre cette région et la sierra Nevada, le capitaine Fremont et le capitaine Stransbury ont trouvé des fossiles tertiaires dans des localités très-éloignées, ce qui permet de croire que cette formation est largement développée dans cette
partie du continent. Les dépôts tertiaires sont égale-
Hématite brune et minerai de fer ocreux.
On sait
depuis longtemps qu'on trouve aux États-Unis une bande continue depuis le Canada jusqu'à l'Alabama, contenant de l'hématite, de l'ocre, etc., et des argiles d'un caractère particulier. Ces minerais ont été rapportés à un dépôt aqueux ou marin, et considérés comme ayant été formés aux dépens des couches sous-jacentes par l'action de sources thermales. La découverte d'une couche de lignite, associée à ces argiles et minerais, a conduit le professeur Hicthcock à les rapporter à la période pliocène ; mais les données qui doivent servir à établir leur âge précis sont encore incomplètes. L'hématite est ordinairement compacte, fibreuse, stalactiforme, et toujours plus ou moins enveloppée par des argiles de couleur variée. Dans la Nouvelle-Angleterre, cette formation repose sur le flanc occidental des montagnes Vertes et surmonte un calcaire métamorphique, associé plus ou moins avec des schistes talqueux ou micacés. Le fer provient sans doute de ces couches, et en a été retiré par l'action de sources thermales lors du dépôt des argiles. En Pensylvanie , ces minerais remplissent les dépressions ou fissures de calcaires siluriens qui n'ont subi aucune altération, et sont associés à des argiles ou enveloppés par elles ; tandis que, plus au sud, les héma-
tites sont encore associées à des roches métamor-
phiques. Ce dépôt est un des gîtes les plus importants et a été