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EXPOSITION DE NEW-YORK.
RAPPORT SUR LA PARTIE GÉOLOGIQUE.
chaîne Appalachienne jusqu'en Géorgie et dans l'Ala-
rons de Milwaukie , on fait avec ces argiles des briques
bama.
d'une couleur grise ou jaunâtre qui sont si estimées
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On y trouve des quantités d'or considérables en Géorgie, dans la Caroline du Sud, la Caroline du Nord
et la Virginie : il n'a pas été exploité plus au Nord, dans les limites des États-Unis, mais il a longtemps attiré .l'attention dans le Canada, et une quantité d'or très-importante a été obtenue à l'aide de lavages sur les bords de la rivière de la Chaudière. En Californie, le drift ou l'alluvion aurifère dérive de roches du même caractère métamorphique, et probablement du même
âge. Ces sables et cailloux aurifères sont étendus sur une très-grande surface : on voyait, à la collection de l'exposition, des échantillons d'or provenant de près de 2 oo localités pour la Californie seulement. Cuivre.
Ce métal, qui se rencontre à l'état natif
ou dans quelques-uns de ses minerais ordinaires dans
le drift, n'a jamais été trouvé en quantité suffisante pour être exploité. Des sables avec fer magnétique Minerai de fer. accompagnent généralement le drift dans le voisinage des chaînes de montagnes ; mais on n'a point cherché à utiliser ce minerai. Le fer limoneux est plus répandu, mais ce n'est que dans peu d'endroits qu'il est en assez grande quantité. L'hématite, si abondante à la base des
Alleghanys et en d'autres localités, est parfois, à ce qu'il paraît, associée à des argiles de cette formation. Plusieurs échantillons de diverses provenances se trouvaient à l'exposition. Propres à la briqueterie et à la Sables argileux. poterie grossière, sont extrêmement répandus ; on en fait tous les ans des millions de briques. Le fer contenu
dans l'argile leur donne ordinairement une couleur rougeâtre ; mais dans le Wisconsin, surtout aux envi-
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qu'on les transporte à plusieurs centaines de milles. Tourbe et marne coquillière, etc. Dans un petit nombre de districts de la Nouvelle-Angleterre, la tourbe est utilisée comme combustible; mais, en général, on s'en sert très-peu dans ce but aux États-Unis. Le dépôt tourbeux de beaucoup de contrées marécageuses est très-estimé comme engrais, et employé en même temps qu'une marne coquillière formée aux dépens de mollusques, dont les espèces sont encore vivantes. Quelquefois on rencontre des-couches alternatives de tourbe
et de cette marne sur des terrains marécageux d'une grande étendue. Cette marne est un mélange de petites coquilles avec du carbonate de chaux en grains ou pul-
vérulent, déposé par des sources qui prennent naissance dans des formations calcaires, ou des eaux qui ont traversé le drift ou l'alluvion , et dissous les matières solubles qu'elle renferme. Dans les endroits où le drift contient des cailloux en abondance, on s'en sert pour construire avec du ciment des murs, et même, des
maisons et d'autres constructions. En beaucoup de points, le drift ou les dépôts coquilliers qui le recouvrent sont très - puissants, et ne peuvent fournir de bons matériaux de construction ; ces larges cailloux et les blocs erratiques deviennent alors d'une grande importance pour les habitants du district. Exposition. Les spécimens qui représentaient cette formation à l'exposition consistaient principalement en or natif provenant de deux cents localités de la Californie et de quelques autres endroits, un bloc de cuivre natif du Wisconsin , du fer limoneux, de l'ocre, de la marne, des échantillons de sols, etc. TOME V[, 1854.