Annales des Mines (1854, série 5, volume 6) [Image 21]

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EXPOSITION DE NEW-YORK.

RAPPORT SUP. LA PARTIE GÉOLOGIQUE.

grossier ou conglomérat, à cailloux de quartz. En quelques parties cette roche manque, et ce sont des couches schisteuses avec charbon qui reposent sur le calcaire inférieur. Les couches suivantes consistent en grès à

dont l'élévation a contribué à séparer les deux portions de la région carbonifère de l'ouest.

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grain plus ou moins fin, parfois en conglomérats ou grès d'une nature analogue, calcaire, houille, argiles réfractaires. L'épaisseur énorme de cette formation, en quelques points, est réellement étonnante, et l'on demeure confondu en songeant aux changements qui ont été nécessaires pour produire la succession de couches 4 d'une nature si différente et d'une pareille puissance. La grande formation carbonifère des États-Unis constitue Fan de ses traits géologiques les plus frappants, en même temps qu'elle se rattache aux conditions économiques de l'ordre le plus important. La région carbo-

nifère de l'est des Alleghanys se prolonge depuis la limite extrême nord de la Pensylvanie jusqu'au centre de l'Alabama ; sa longueur est de plus de 750 milles et sa longueur maximum dépasse 180 milles sans comp-

ter les bassins anthraciteux qui forment des îlots, le long du bord oriental de cette vaste surface, évaluée par

le professeur H.-D. Rogers à près de 65.000 carrés. Le grand district occidental, ou, comme on l'appelle

généralement, le district de l'Illinois, occupe la plus grande partie de l'état de l'Illinois, ainsi qu'une portion de l'Indiana et du Kentucky. Les derniers travaux du docteur D. D. Owen ont fait voir qu'il s'étend plus loin dans l'Iowa et le Missouri qu'on ne l'avait supposé auparavant. Il est vrai que sa partie située à l'ouest du Mississipi

n'est pas seulement séparée de la partie orientale ou district de l'Illinois par le cours du fleuve ; celui-ci, en effet, coule le long d'une douce ligne antéclinale,

Cette portion, située dans l'Iowa et le Missouri, occupe un espace dont la partie qui est à l'est du Mississipi n'égale que les deux tiers. Suivant l'opinion de M. Hall et d'autres géologues marquants, ce district houiller s'étend beaucoup plus loin, vers le sud-ouest,

que les limites, aujourd'hui encore restreintes, des explorations géologiques faites avec soin, bien qu'il ne dépasse point sans doute le parallèle des régions siluriennes et métamorphiques qu'on rencontre au sud du Missouri.

Sa plus grande étendue du sud-est au nord-ouest, ou des sources de la Rivière-Verte, en Kentucky, à sa limite nord, sur la rivière des Moines, dans l'Iowa, est de plus de 55o milles; sa largeur maximum, à travers l'Illinois et le Missouri, dans la direction est-ouest, est

et on peut compter 5oo milles

de plus de 40o depuis sa limite septentrionale, dans l'Iowa, à ses limites actuelles méridionales sur la rivière Osage. Cette région de l'ouest, en y comprenant les deux côtés du Mississipi, a donc une plus grande superficie

que celle qui est située à l'est de la chaîne Appalachienne. La portion seule qui est à l'est du Mississipi est presque aussi grande que cette dernière, et celle qui est à l'ouest la dépasse de plus de moitié. Plus loin, vers le Sud, on sait qu'il existe un bassin houiller d'une étendue considérable dans l'Arkansas. Il est probable que dans l'origine il était dans le prolongement de celui de l'Iowa et du Missouri, et qu'il en a été séparé depuis par le soulèvement d'une ceinture de roches métamorphiques ; peut-être aussi ces roches déjà soulevées formaient-elles une île allongée dans la mer, où se sont déposées les couches de la for-