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Observations
sur le roulement
DE L'INFLUENCE DU SOUFRE ET DU PHOSPHORE
état ne présentant pas d'homogénéité , casse très-facilement. Cette dernière explication, jointe à celle du départ
à obtenir avec des d'une portion du soufre par la présence du phosphore, minerais phoreux.
phos-
montre d'une manière évidente combien, dans certains cas, l'influence du phosphore, qui a constamment été
considéré comme un corps très - nuisible, peut être avantageuse. Le métallurgiste doit en user avec modération, c'est-
à-dire éviter d'en avoir une trop grande quantité dans le lit de fusion ; car on sait qu'après le refroidissement complet, les fers phosphoreux sont tendres, cassants et doués d'une faible résistance. Il faut donc, si l'on est poussé par la qualité des fers à employer un mélange phosphoreux, arriver par des analyses ou de nombreux essais en grand à trouver la quantité de phosphore strictement nécessaire à introduire dans le lit de fusion. Ces essais doivent être faits avec beaucoup de soin, car on sait , d'après Karsten, que la limite extrême de teneur en phosphore pour les bons fers est de o ,5o p. 100, et que cette quantité dépassée, les fers perdent leur ténacité à froid et ne résistent plus au choc. Les fers très-phosphoreux, très-cassants à froid, sont ordinairement à structure grenue sur la cassure, à facettes brillantes et ne présentent pas de structure nerveuse comme certains fers forts. Ils sont ordinairement recherchés par les métallurgistes pratiques pour certains emplois où les fers fort mous, légèrement rouverins, ne peuvent convenir, les fers de clouterie, par exemple. Aussi voit-on souvent en pratique demander pour certains usages des fers cassants. On a en effet remarqué, sans se rendre compte de la
SUR LES PROPRIÉTÉS DU FER.
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vraie cause , que ces fers à facettes, cassants à froid, se forgent très-facilement. Il ne faut pas conclure de là, comme cela arrive souvent, que tous les fers à facettes cassants à froid sont toujours bons à chaud. lin effet, qu'on prenne du mauvais fer, chargé de silicium, par exemple, et on aura dans ce cas du fer également cassant à chaud et à froid qui ne se travaillera pas aussi bien qu'un fer nerveux bien préparé et exempt de ce métalloïde. Le métallurgiste pratique qui n'aura vu dans cet essai qu'un fer à facettes brillantes, cassant à froid, sera étonné de voir le même fer également cassant à chaud.
Il faut donc avant tout bien s'assurer que ces fers sont légèrement cassants à froid par la présence d'une faible quantité de phosphore, et qu'ils ne doivent pas cette propriété à la présence de tout autre métalloïde ou à toute autre cause inhérente au traitement métallurgique.
Dans tous les essais en grand faits pour favoriser le
passage du phosphore dans la fonte, sans compromettre sa qualité en facilitant également le passage du silicium, j'ai constamment reconnu que le roulement obtenu au haut-fourneau avec un lit de fusion donnant quantité égale d'argile et de carbonate de chaux était le plus convenable. Dans ce cas, les laitiers ont la composition suivante Composition
rapportee Oxygène. à 100.
Do
Silice
55
} Chaux
argile (i) Alumine.. .
75 '1 25 156 561 »
48,07 15,94 35,99
24,97 24,97} irsto 7,44
10,
55
j
calcaire. Acide carbq" 100,00
(i) J'ai supposé dans cette décomposition des éléments de l'argile et du calcaire une composition chimique pure, et j'ai TOME VI, 1811'1.
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