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DE HOUILLE D'HÉRACLÉE, 1 76
RAPPORT SUR LES MINES
appartenant au terrain houiller, et alors il devrait être rapporté au calcaire métallifère des Anglais (Mountain limestone). Nous avons retrouvé ce même calcaire aux environs des mines d'Amasrah ; mais là on rencontre une formation trachitique dont les roches sont parfaitement caractérisées par de grands cristaux d'albite
très-bien déterminés. Elle nous a paru prendre une grande extension aux environs et surtout vers l'est d' Amasrah. Nous en avons retrouvé en nous rendant aux mines, des carrières paraissant remonter à une époque reculée, car les maisons que l'on construit actuellement sont presque entièrement en bois. Les matériaux de la
plupart des anciennes constructions en pierre de la ville appartiennent à cette dernière formation. Tels sont les différents terrains que nous avons été
à même d'observer, et la position relative que nous avons cru pouvoir leur assigner à la suite de notre exploration, mais nous devons ajouter que cette exploration a été beaucoup trop rapide pour que nous puissions appuyer notre opinion sur des preuves et des arguments incontestables. Nombre et allure 'Il n'y a que quelques années que le gouvernement des couches de turc a cherché à mettre un peu d'ordre dans l'exploitation des mines du bassin d'Héraclée ; il n'est donc point étonnant que le nombre des couches n'y soit pas encore connu. Si l'on en jugeait par le nombre des exploitations qui sont elles-mêmes très-multipliées , en
supposant que chaque mine ait été ouverte sur une couche différente, ce nombre devrait être considérable. Mais évidemment cette hypothèse est inadmissible, et la distribution même des exploitations échelonnées sur toute la longueur et sur la direction générale du bassin qui est la même que celle des couches, est une preuve que la plupart des couches, sinon toutes, sont exploitées
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sur plusieurs points. Il faudrait une étude longue, détaillée et minutieuse, basée non-seulement sur des observations souterraines et sur les résultats d'une exploitation développée, mais encore sur des observations topographiques nombreuses et faites avec beaucoup de soin, pour arriver à pouvoir établir une relation entre les couches reconnues et exploitées sur les différents points. On comprend de quel intérêt une pareille déter-
mination faite d'une manière certaine pourrait être pour une exploitation intelligente, établie sur une grande échelle en vue de la satisfaction de besoins nombreux et dirigée aussi en vue d'assurer les ressources de l'avenir. On parviendrait ainsi seulement à connaître le nombre et la qualité des couches sur l'expioitation desquelles on pourrait compter, quand on ouvrirait une nouvelle mine ; et, dans les mines anciennes, on saurait ainsi quelles sont les couches déjà connues sur d'autres points qu'il serait possible de rejoindre sans établir de nouvelles ouvertures, dans quelle direction il conviendrait de les rechercher et la distance probable à laquelle onpourrait espérer de les rencontrer. La solution de cette question présente une importance moins grande, quand il s'agit seulement de reconnaître les ressources que peut présenter le bassin ; et tel était
l'objet de notre mission. En effet, le point le plus essentiel est que des couches exploitables de charbon de bonne qualité se présentent sur toute la longueur du bassin ; il est peu important que la même couche se prolonge d'une manière régulière sur toute cette étendue ou que ce soient des -Cenelles différentes qui se montrent sur les différents points... Itimus paraît toute-
fois à peu près certain que cette condition de la persistance de quelques couches doit se rencontrer pour quelques-unes bien que la rapidité de notre exploration