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RAPPORT SUR LES MINES
DE HOUILLE D'HÉRACLÉE.
et l'absence d'observations dirigées dans ce sens ne permettent pas de décider à quelles couches elle s'applique. D'un autre côté, le bassin, quoique ayant une
couches évidemment différentes, également exploitées de 2m,5o à 5 mètres de puissance, présentant une direction N. 500 E. c'est-à- dire peu éloignée du N.-E. et une pente de 25° vers le Sud. Cette même direction, avec le même pendage, se retrouve dans une couche de 4 mètres de puissance que l'on vient de commencer à
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direction générale bien déterminée, la même que celle
de la côte qui court du S.-0. au N.-E., n'a point une forme régulière. ll paraît présenter un renflement considérable un peu à l'est de son point central vers Ballik et Zougouldak ; et là aussi il présente en même temps une plus grande richesse et une plus grande quantité de couches dont quelques-unes, les plus éloignées de la mer, doivent être nécessairement limitées en longueur, à l'étendue de ce renflement dans une direction parallèle à la côte. Dans la partie centrale du bassin, dans la vallée de ,Coslou, on connaît six couches bien distinctes, dont
une, la plus petite, a im,80 de puissance : les autres ont de 5 à 4 mètres. Leur direction est à peu près la même pour toutes, elle court du N. -E au S.-0. avec une pente généralement assez faible, qui s'éloigne peu de l'horizontale et s'élève seulement à fo ou 12 degrés. Il y a cependant des points on, cette dernière angmente brusquement et passe presque à la verticale, en sorte qu'il en résulte des plissements qui sont un des caractères particuliers des couches des grands terrains houillers. La qualité de la houille de ces couches est assezbonne, mais meilleure à mesure que l'on s'éloigne de la mer et en même temps le charboe présente plus de solidité et de compacité. Un peu plus au N.-E. de ce point central, à Zougouldak , on retrouve une couche exploitée de 4',5o de puissance et presque horizontale,
qui pourrait bien être le prolongement de l'une des couches les plus intérieures de Coslou. En se dirigeant
plus vers l'Est, c'est-à-dire de manière à recouper à peu près la direction du bassin, on trouve plusieurs
attaquer à Zougouldak. Vers la partie occidentale du bassin à Armoudjick, on a commencé depuis quelques mois de nouvelles exploitations qui ont mis à découvert
trois et peut-être quatre couches, l'une de 4-,5o dirigée de l'Est à l'Ouest et presque verticale, une seconde de 5 mètres, et une troisième ( peut-être même une quatrième) de 2-,5o toutes dirigées presque Est et Ouest avec une pente un peu plus faible que la preMière, seulement de 5o à 70° vers le Sud. Outre ces couches puissantes et étendues qui donnent de la houille de qualité en général bonne et sur quelques points réel-
lement supérieure (Ballik et Zougouldak ) et qui peuvent suffire pendant longues années à une consommation bien plus grande que celle qui s'en fait actuellement, il en existe d'autres moins puissantes qui peuvent aussi être exploitées avec avantage et concourir à l'alimenta-
tion de la consommation. Près de Kissé-Aghazy, à l'Ouest du bassin, on exploite deux petites couches de
mètre seulement, dirigées au N. 20°0., avec une pente de 25° vers le Sud, donnant- l'une de la houille d'assez médiocre qualité mélangée de parties schisteuses, mais dont l'une fournit de bon charbon. Plus vers l'Est, à Djattal-Aghazy, on exploite trois ou qua,tre petites couches de mètre à f°',25 de puissance, dirigées au N. 15° E. avec une pente de 4o à 45 au Sud, donnant également de la bonne houille, dans quelquesunes desquelles la puissance de la couche est interrompue par tin nerf ou partie pierrefiSe.