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RAPPORT SUR LES MINES
En résumé, on remarque dans les directions des cou-
ches du bassin houiller d'Héraclée, trois directions principales, tonies peu éloignées de la direction géné-
rale du bassin qui est celle du N.-E. au S.-0. Elles correspondent chacune à un pendage différent ; Ce sont les suivantes :
i° Direction du N.-E. au S.-0. pour les parties de couches horizontales ou présentant une faible inclinaison de 5 à 15° au plus vers le S.-E. 2° Direction du N. 20°, à 25° E., au S. 20 à 25° 0. pour les inclinaisons de 2 0 à 250 toujours vers le Sud ; 3° Enfin, direction E. -O. pour les portions plus rappro-
chées de la verticale dont la pente est supérieure à 5o°.
La première direction est celle qui nous a paru de beaucoup la plus répandue. Elle appartient à la portion
du bassin qui est presque horizontale, et c'est aussi
DE HOUILLE D'HÉRACLÉE.
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en admettant que les couches puissantes connues vers l'extrémité occidentale du bassin ne soient que le prolongement de celles qui sont exploitées dans la partie
centrale, circonstance rendue assez probable par la direction générale des couches et du bassin. D'un autre côté, la différence de puissance et de qualité du charbon extrait, ne permet cependant pas de repousser d'une manière absolue cette opinion, car il est rare de voir une couche maintenir ses caractères avec une constance rigoureuse sur une longueur aussi grande, ces deux points étant séparés par plus de 5o kilomètres. Comme nous l'avons dit plus haut, une portion de ces couches ne paraît pas s'étendre au delà du renflement central du bassin, mais une autre portion, et certaine-
ment la plus grande, paraît se prolonger sur toute la longueur. On ne doit pas croire cependant que sur
celle qu'affecte l'ensemble des couches. Quant aux deux autres, elles correspondent à deux systèmes de plis ou contournements de couches, accident général aux ter-
cette étendue si considérable, les couches se prolongent constamment avec la même puissance et les mêmes ca-
rains houillers, et qui forme même un des caractères distinctifs des bassins reconnus comme présentant la plus grande étendue et la plus grande régularité, tant en Angleterre qu'en France et en Prusse. Nous avons cru devoir insister sur ce point: afin de bien établir que cette grande diversité apparente de directions et de pendages, qui frappe dès l'abord l'observateur superficiel, ne doit point être regardée comme une preuve d'irrégularité dans les allures du bassin, mais n'est qu'une suite naturelle des caractères
contraire, les exploitations actuelles, quoique peu étendues, ont fait reconnaître de ces dérangements auxquels,
des grandes formations houillères. De ce qui précède, on peut conclure qu'il existe dans le bassin houiller d'Héraclée au moins sept couches de 2m,5o à 4 et 5 mètres de puissance, présentant ensemble une épaisseur de 2o mètres au moins de charbon, même
ractères sans interruption et sans dérangement. Au toutes les fois qu'on les a rencontrés, on a limité le champ d'exploitation, mais dont on n'a jamais cherché à déterminer la nature. Sont-ce des rétrécissements, des étranglements ou des failles ? C'esi ce qu'il est diffi-
cile de déterminer, car il n'y a aucune observation dans ce sens, et on n'a jamais fait aucune espèce de travail pour les traverser ; mais on ne peut douter que sur la longueur totale du bassin qui, ainsi que nous l'avons dit plus haut, est de près de 5o kilomètres, chacun de ces accidents doit se présenter plusieurs fois.
Dans les mines où les travaux souterrains ont été poussés jusqu'au dérangement, on a suivi les couches parfaitement réglées sur près de 5oo mètres de ion-