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RAPPORT SUR LES MINES
DE HOUILLE D'HÉRACLÉE .
nairement arrêtées aux obstacles naturels que présente l'allure des couches, tels que failles et dérangements ;
il aurait été d'une bonne méthode d'exploitation, de tâcher de reconnaître la nature de ces accidents et de
mais il est d'autres obstacles assez fréquents qui ne permettent pas de les pousser jusqu'à ces limites, ce sont d'une part l'abondance des eaux et d'autre part
connus de terrains houillers, doivent se retrouver bien
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moyens d'épuisement et un aérage artificiel) ; il en résulte nécessairement que l'étendue des champs d'exploitation est fort limitée. Dans les mines de Coslou où les galeries ont été poussées jusqu'au dérangement, et où les exploitations présentent le plus de développement, on peut les évaluer au plus à une surface de 4o
la couche, c'est dans le prolongement du plan des pre-
miers travaux qu'il faut la rechercher ; dans le cas d'une faille , c'est en dehors de ce plan ; mais il est à remarquer alors que le rejet exerce son influence sur toutes les couches parallèles et l'exerce de la même
à 5o. 000 mètres carrés, sur une longueur de 200 à 250 mètres, et une largettr au plus égale. A Zougouldak , nous avons vu une galerie principale, établie
manière, et que lorsque l'on serait parvenu à retrouver une couche au delà d'un rejet, on serait assuré d'avancé
cause ( nous n'avons vu employer qu'à Coslou des
presque horizontalement par des mineurs croates dans une couche de 4'", 5o de puissance, donnant de la houille
de première qualité, située à mi-côte et entièrement sèche. Cette galerie a été poussée jusqu'à une longueur
des mines.
les traverser pour rechercher à une distance plus grande les couches qui, d'après les caractères bien réglées dans leur puissance et leur qualité des deux côtés du dérangement. Dans le cas d'un simple dérangement ordinaire, d'un rapprochement des parois de
le défaut d'aérage, mais bien plus souvent la première
Multiplicité
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de 250 mètres environ, où on a rencontré une faille ; les galeries transversales qui ont été commencées n'ont encore qu'une faible longueur. Dans les autres mines, les travaux sont loin de présenter cette étendue. Nulle part On n'a cherché à traverser les dérangements, quand on les a rencontrés, pour s'assurer si ce sont de simples accidents locaux, des resserrements de couches, ou des altérations dans la qualité du combustible, desquels il ne résulte aucun changement dans la direction des couches, ou bien si
ce sont des failles qui occasionnent un. rejet de la couche en la relevant ou l'abaissant, si elle est horizontale, et en la rejetant sur la droite ou sur la gauche si elle est fortement inclinée. Dans l'un et l'autre cas,
que ce même rejet aurait lieu dans le même sens et avec la même intensité sur les autres couches parallèles. Le plus grand vice de ce mode d'exploitation est de multiplier d'une manière déplorable le nombre des ouvertures des mines. Il en résulte que chaque mine, étant complétement indépendante, doit avoir ses galeries de service en bon état d'entretien sans que cela puisse être d'aucun secours pour les mines voisines que si on veut lui appliquer des moyens d'épuisement et d'aérage, ce dont il est juste de reconnaître que l'on se dispense généralement, les travaux faits dans ce but doivent être renouvelés dans chaque mine, sans qu'il soit possible de les appliquer à des exploitations différentes. Enfin nous ajouterons que ces mines si nombreuses,
ouvertes toutes sur les affleurements des couches et dans les parties les plus accessibles, qu'on laisse ensuite ébouler et écraser, quand on les abandonne en y laissant cependant inexploitée la plus grande partie du charbon