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DU DRAINAGE, DANS SES RAPPORTS
AVEC LA MÉTÉOROLOGIE ET LA GÉOLOGIE.
9.99
évaporation de la terre donne une courbe intérieure à
Ainsi s'expliquent, par les effets de la distribution des
celle des pluies, et la différence des ordonnées des
pluies, et la remarquable évaporation de la terre signalée par Dalton, et l'énergique filtration constatée
deux courbes représente la filtration. On reconnaît ainsi (1), comme loi générale, que la filtration est, abondante pour tous les mois pluvieux et froids ; qu'elle est très-faible pendant les pluies estivales : l'évaporation de la terre humectée disperse une proportion d'eau qui croît rapidement avec la température. MM,
Janvier.
NOMS nes OBSERVATEURS.
.
.
Juillet,. .
.
Dickenson. Cliarnock Dalton Dickenson.
Charnock.. Dalton
PLuxe.
ÉVAPORATION.
affilia,
millim.
millim.
46,9 47,7 62,4
13,7 28,9 25,6 57,0 72,6 104,0
33,2
58,1
79.2 105,5
,
FILTRATION
par Dickenson.
N'est-on pas ainsi conduit à voir que si les pluies prenaient des abaissements et des accroissements réguliers , parallèles aux variations de la température, d'un mois à l'autre, l'évaporation du sol pourrait suivre ces variations, de manière que l'évaporation marchant parallèlement aux pluies, les filtrations définitives fussent très-affaiblies C'est le cas que présentent les observations suivantes de Charnock
18,8 33,8
gols.
1,1
6,6 1,5
1
Puisque l'évaporation du sol croît avec la dose d'eau de pluie estivale, dans un même climat, l'évaporation
de la terre sera d'autant plus forte que la proportion d'eau tombée pendant la saison chaude sera plus considérable. C'est précisément le cas que présentent les
Mai.. Juin Juillet
Août Septembre.
PLUIE.
ÉVAPORATION
de la terre.
FILTRAT/ON
Jaillira,
millim.
millim.
47,0 52,3 79,2 79,2 9,9
42,5 49,6
4,1
72,6
6,6
72,6 34,0
'2,7
6,6 5,9
Réciproquement, la filtration qui n'est, en général, que le complément de l'évaporation sera plus faible dans les années à pluies d'été abondantes, et plus forte lorsque surviendront d' abàdantes pluies hibernales. C'est ainsi que dans les observations de Dickenson les pluies de l'année s'étant principalement concentrées en octobre et novembre ont amené pendant ces mois-là
Autre conséquence : la courbe limite supérieure de celles que peut présenter, dans un climat donné, l'évaporation de la terre doit être la courbe de l'évaporation du sol entretenu saturé d'eau, tel qu'on l'obtiendrait sous l'influence de pluies quotidiennes. Une même figure, où nous avons réuni les courbes d'évaporation de la terre observées par Diekenson, CharnOck et Dalton, nous montre que ces lignes ont pour limite commune générale la courbe d'évaporation du sol saturé telle qu'elle est fournie par les obser-
des filtrations très-abondantes.
vations de Charnock.
observations de Dalton.
(i) M. Mangon, dans ses excellentes Études sur le drainage, avait déjà signalé l'accord des observations de Dalton et
Dickenson pour le mois de féVrier et aussi pour les mois de juin, juillet, août et septembre.
Les observations de Dalton se rapportent à des années pluvieuses qui donnent une courbe d'évaporation de la terre très-voisine de la courbe d'évaporation du sol saturé résultant des observations de Charnock.