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DE LA CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES
TRÈSPUISSANTES ET 4 PETITE VITESSE.
déjà condamnée, ou peu s'en fallait, dans l'esprit de ses juges; et elle n'a pas tardé à l'être définitivement
depuis (27) , avec beaucoup de raison, aux machines
par les épreuves ultérieures. 11. Deux machines, la Wiener-Neustadt et la Seraing, Deux de ces machines offraient . ime solution du avaient seules résolu le problème ; la totalité de leur problème. poids était utilisée pour l'adhérence, et leur flexibilité complète. Elles présentaient l'une et l'autre des dispo-
sitions auxquelles on a justement reproché quelque complication et des inconvénients évidents ; mais nouvelles, ingénieuses, et susceptibles, à coup sûr, d'améliorations de détail. Quant à la machine Vinflobona , seule qui n'ait eu aucune part aux prix, elle se trouve auj ourd' hui, par un singulier revirement, la seule admise à faire partie du matériel d'exploitation : c'est en effet la seule à laquelle on ait pu, précisément parce qu'elle
était faite sur le patron ordinaire, appliquer simpleLeur trait
caracteristique.
ment les combinaisons adoptées depuis le concours. 1 2. Peut-être doit-on regretter que le principe fon-
damental commun aux machines Wiener-Neustadt et
Seraing, c'est-à-dire la division du moteur en deux groupes indépendants, ait él-A si rapidement condamné.
D y avait en sa faveur un précédent très- concluant; M. Verpilleux l'a appliqué pendant longtemps, avec beaucoup d'avantages, aux machines affectées à la remonte des wagons vides sur le chemin de Saint-Étienne à Lyon ; et ce succès est d'autant plus significatif, que les circonstances de construction et d'entretien étaient certes médiocrement favorables à l'expérience.
il est tout naturel, cependant, de n'accepter une semblable complication qu'en présence d'une nécessité bien démontrée. Aussi, quoique M. Verpilleux ait tiré un très-grand parti de son système, qui lui a permis de faire face aux exigences de son traité avec un matériel très-insuffisant avant cette modification, est-on revenu
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ordinaires à six roues couplées, largement suffisantes et dès lors bien préférables. 15. M. le conseiller Engerth s'est proposé pour but de s'écarter le moins possible du type consacré par une longue expérience, de n'admettre que des modifications décidément nécessaires. Ce but, il l'a atteint en partie ; car, s'il n'a pas résolu complétement le problème , s'il n'a, pas réussi à construire une machine de 15o à 16o mètres de surface de chauffe, à deux cylindres seulement, circulant librement (c'est-à-dire sans surcroît de résistance), dans des courbes de 190 mètres de rayon, et disposant de toute son adhérence, il est parvenu du moins à doter le Semring d'un moteur qui remplit les conditions essentielles d'un bon service.
Machine
de M. Engerlh.
C'est par une modification simple et heureuse du type américain, combiné avec la réunion de la machine
et du tender, que M. Engerth a obtenu ce résultat. Il aurait pu même se borner à l'adoption pure et simple du système américain, sans autres modifications que l'alongement de la chaudière et l'addition d'une troisième paire de roues couplées. Le poids de l'approvision-
nement d'eau , installé sur le bâtis de la machine, eût suppléé au défaut d'adhérence des rouesde l'avant-train. Cela suffisait à la rigueur ; mais (et c'est en cela que consiste le mérite de la nouvelle machine), M. En-
gerth a profité de la latitude que lui donnait la iongueur nécessairement considérable de la chaudière,
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pour introduire dans le véhicule américain un -perfectionnement auquel les machines de dimensions ordinaires se prêteraient difficilement. On sait que le train mobile des machines amé- dlu'ratrUiriseirte
rica,ines est placé à l'avant ; cette mobilité des roues
A l'arrière.