Cette page est protégée. Merci de vous identifier avant de transcrire ou de vous créer préalablement un identifiant.
586
TRÈS-PUISSANTES ET A PETITE VITESSE.
DE LA CONSTRUCTION DES LOCOMOTIVES
om,55 de course et à roues de 2m; Io, marchant à 50 kil, avec pleine admission (80 p. 100 de la course), le volume engendré, par seconde, par les pistons est 0'3,234. Pour une machine à marchandises de Lyon, à roues de i",50, à cylindres de om./t2
ou
sur o.',6o de course, marchant à 3o kil, avec pleine admis-
et dans (b): d
sion (78 p. loo), ce volume est 0-3,224. Les surfaces de chauffe
étant les mêmes, la pression maintenue au même taux, le foyer également rempli, l'échappement au même degré de serrage, il n'y a pas de raison pour que la combustion et la vaporisation diffèrent notablement d'une machine à l'autre.
s
ion à balancier.
d'où
r'=. -r.
(C)
r"=-- r.
(d)
Reportant ces valeurs dans (a), il vient : x
3 ( f+ r)' 1/3 (1'-- 1), c'est-à-dire l'équation de condition
connue (35).
tion de marcher avec l'arrière-train couplé, et de disposer ainsi
non-seulement de sa propre adhérence, mais même de celle du tender.
tude du déplacement vertical de la roue relativement au châssis. Mais par suite des relations (c), (d), qui lient les longueurs des
NOTE G (IV 58).
balanciers, un rapport favorable à l'un des extrêmes serait, par cela même, très-défavorable à l'autre ; ainsi, sous ce rapport, mieux vaut l'égalité. Il s'agit, du reste, de machines à allure assez lente, peu sujettes aux soubresauts, aux grandes oscillations des ressorts, et pour lesquelles l'inconvénient en
avec un effort de traction non-seulement *égal, mais plus grand,
rien n'empêche de le faire aussi dans les machines à marchandises, pour obtenir, avec une vitesse égale ou un peu moindre, un effort de traction plus grand. Mais il faut que l'état des rails et par suite l'adhérence le permettent. C'est ainsi qu'au Semring la machine Lanau a pu utiliser, même à une très-faible vitesse (i5 kil.), une production brute de vapeur de 5o kil. par heure et par mètre quarré, mais à condi-
Sur la suspe.-
r'r." =1,
On- peut donc, cette condition étant remplie, réaliser l'uniformité de la répartition, quel que soit r, et prendre, dès lors, ce rapport à volonté, de manière à satisfaire à certaines convenances de construction. Si, par exemple, on veut que les deux ressorts soient également chargés, on a : ris (1+ r') rr'x (1+ r") ou r e, et si l'on donne aux trois balanciers la même longueur t, les lont. Comme ils gueurs des ressorts sont respectivement 1 t, doivent avoir la même flexibilité, le rapport de leurs équarrissages doit être déterminé en conséquence. Les pressions sur les deux appuis intermédiaires du longeron seront alors aux pressions sur les deux appuis extrêmes u: j; ce rapport est convenable ; mais l'égalité de longueur des bras articulés, l'un avec un ressort, l'autre avec des pièces rigides, n'est pas exempt d'inconvénient. Il conviendrait évidemment de donner une moindre longueur au bras conjugué avec le ressort, pour augmenter, à égalité de flexion de celui-ci, l'ampli-
Mais si la machine Crampton porte sa vitesse à 8o kil., il faut bien activer la vaporisation, pour suffire à cet accroissement de dépeeie en maintenant la pression (s). Ce qu'on fait alors pour obtenir un accroissement de vitesse
1
rr'
587
r, r', r", désignant (Pl. III, fig. 5) les rapports des bras de chacun des trois balanciers, et x la pression sur le support in; les pressions sur les autres, n, p, gr, s, y, seront respective-
nient x, rx, ris, rr'a; , rr'x et rr'r"x. Les conditions d'équilibre sont : (i
+ arr'-i-rr'r")--= P.
x[(i+r)r rr'(i-f r") 1]
P = o.
a) (19)
La Condition de l'égalité des charges sur les essieux donne :
+ r = (i+
r
question est dès lors d'un ordre secondaire. a° Si à la condition de l'égalité des charges sur les deux ressorts on ajoute celle de l'égalité des équarrissages, ils doivent
avoir aussi la même longueur, et on a, entre les longueurs t, t', 1" des trois balanciers et la longueur commune u des ressorts, les relations
('+ r") rr',
(i) La production n'a pas besoin, toutefois, de mitre dans le même rapport que la vitesse, la vapeur arrivant d'autant plus deteridue dans le cylindre, à égalité de pression initiale, que le piston se meut plus vite.
Deux de ces quatre quantités peuvent donc être prises arbitrairement.